J’ai vu aujourd’hui un homme dessiner un AK-47. Je n’ai pas immédiatement reconnu un AK-47 : je ne suis pas spécialiste — et son dessin était très approximatif. D’ailleurs il a mis beaucoup de temps à terminer son dessin — cet AK-47 n’était qu’une partie de l’ensemble — mais il était en plein centre de la feuille. Un homme le tenait dans les mains. On peut dire — je pense — qu’il l’utilisait puisque un trait en pointillés partait du canon de l’AK-47 et filait à travers la feuille et les mots. Car il y avait (...)
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Articles
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Poème avec un AK-47 [27/29]
1er mars 2014, par sebmenard -
journal permanent | 16 avril 2018
16 avril 2018, par sebmenardchose là languedans bouche qu’on cherche
quelque chose làpour
(des morceaux qu’on laisse venirdont on ne sait plus quoi faire)
Cette façon de touours vouloir recopier.
(livre en cours sur une table :
« Ce qui me fait penser que c’est très grave c’est que, pour le livre qui est en train là-bas sur la table, il y a quelques temps que je cherche les gestes premiers dans les champs et dans les villages tout autour, dans la cour des fermes ou bien sur la place des villages quand l’après-midi (...) -
journal permanent | 13 novembre 2013
13 novembre 2013, par sebmenardPas le seul à se demander comment tenir — Guillaume Vissac évoque son job :
Une réunion très importante t’accapare toute la journée durant et il ne t’est pas venu à l’esprit de t’habiller particulièrement correctement (ton t-shirt Panda dit : Everything will probably not be ok), c’est ce que tu appelles la vie grise sans trop savoir ce que ça recouvre, par ailleurs, ces mots. Tu ne manipules pas de barres de combustible en jonglant mais des rapports circonstanciés de trente pages pour les sept (...) -
journal permanent | 22 mai 2018
22 mai 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
ce que je veux arriver à direc’est un truc oùle surgissement d’un semi-remorqueserait la manifestation d’une force lointaineprofonde
quelque chose comme ça
(je pense aussiaux traces laissées par le feusur la terre)
(en lisant Eleni Sikelianos)
Relisant redécouvrant un texte écrit lors d’un atelierpar un jeuneoù il est question de son « cheminvers le bonheur »à 12 ans !!!
je prends noteplein d’humilitémoderne
(stationsdu cheminetc.)
Pour la lecture de (...) -
journal permanent | 2 septembre 2018
2 septembre 2018, par sebmenardCombien de personnes te disent qu’elles font ça quelques temps, et après elles partent ? Combien de personnes te disent où elles partent ? Combien disent où elles vont ? Pourquoi disent-elles ça ? Combien de personnes souhaitant vivre dans un camion connais-tu ? Combien de personnes en ont marre de ce qu’elles font ? Est-ce important de répondre à ces questions ? Sais-tu encore écouter ? Parviens-tu à le faire tendrement ?
Après les freins, un phare avant et des pneus ? Ça tu saurais le faire.
Ce qui (...) -
journal permanent | 1er juillet 2021
1er juillet 2021, par sebmenardc’est étrange maisce soirla grive n’est pasdans le grand noyer
c’est une vérité voilàla grive n’est pas dans le grand noyer
et je ne l’entends pasc’est une vérité voilàje veux dire :j’essaie de ne constaterque celade cette vision ou plutôtde son absencede l’absence de la grivej’essaie de faireavec ou sansavec la grande branchedu noyerplein ouestet sans grive et sans chant et c’est étrangevoilà maistous ces tempsje n’écris plus tropde poésie voilà je veux direaussique je ne sais plus trop je n’ai jamais su« (...) -
journal permanent | 7 janvier 2021
7 janvier 2021, par sebmenardmaintenant ques les jours rallongentj’écris de moins en moins
toutva bien
je lis à nouveau tout ce qui me « tombesous la main »comme on dit
et comme les éxilés me le disent
levé 6hcouché 23h05
fourbu peut-êtrec’est le mot
fourbu de longue journéeà prendre soin des miensdu lieude mes collèguesdes stagiairesprendre soindu corpssans doutede la vaissellede la tisanedu conteneur à déchetsde mon fils endormi làet que je portetout doux tout douxlà-basdes bougies qu’on éteint par exemple
23h05je (...) -
journal permanent | 30 avril 2018
30 avril 2018, par sebmenardPréparation d’un atelier pour les réfugiés. Relire Cadiot :
« Espéranto
Des gens traversent la mer à cinquante dans un zodiac. On va les faire parler. On va les représenter. Des acteurs jouent les récits des survivants. Quelques fois, ils le font à la première personne et réussissent à transmettre une partie de la douleur. C’est souvent très proche heureusement. Quelque fois trop, trop profond, pas assez en surface. On s’enfonce dans l’Humain comme dans une caverne. Ça défigure. Il n’y a plus personne. (...) -
journal permanent | 12 août 2021
12 août 2021, par sebmenardparking du supermarché de Champdeniersle ciel plutôt bleu bleu au réveilse voile vers 10h15tout reste lourd
wifi du supermarchémétéo, mails
me projette vers l’aprèsl’après de cette période passer à autre choseêtre libre, plus, beaucoup plus
je cherche rencontresespaces librestravail en très petites équipesobjectifs choisisconstruire ça
maintenant que les jours s’effacentj’observe la luneje sais je sens parfoisson arrivée nouvelle
maintenant que les jours s’effacentj’accompagne mon filsuriner dans la (...) -
journal permanent | 19 mai 2021
19 mai 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje vais encoredans l’aube et la pluiequelque chose tournequi ne sait rienje cherche au fondtout au fonddu gros silence
soirje décide de remettre àdans 3 moisl’écriture de cette demande de bourse
trop court là
garder l’énergie pour ce qui estdéjà engagélancé
faire ça déjà
faire ça bien
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