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Thomas Vinau :
C’est comme de boire
dans une passoire
ou d'écoper la lumière
dans un gobelet d'argent
C’est comme de tenir tête
à une chanson ou tenter
de convaincre le vent
C’est parfaitement
perdu d'avance
et tellement bon
Le soir un peu de ville dans le noir mais les étoiles non — à un moment on dit qu’on pense à une (...)
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Vinau Thomas
Articles
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journal permanent | 17 décembre 2015
17 décembre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 16 décembre 2016
16 décembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Parfois les mots (…)
quelques traces de pas dans le sableet le soleil d’hiver
« juste » lu Thomas Vinau
repris le boulot de la veille(avancé)
écouté le vent souffler au bord du fleuve. -
journal permanent | 30 janvier 2016
30 janvier 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Chez Thomas Vinau un poème de Guillevic — monstres — le note parce que les monstres :
"Il y a des monstres qui sont très bons
Qui s'assoient contre vous les yeux clos de tendresse
Et sur votre poignet
Posent leurs pattes de velours
Un soir
Où tout sera pourpre dans l'univers
Où les roches reprendront leur trajectoire de folles
Ils se réveilleront."
Eugène Guillevic. Terraqué.
(dans les monstres mk1 ça veut dire phase 1 première (...) -
Vinau, Thomas | Le camp des autres
6 novembre 2017, par sebmenard« Un feu, c’est comme une famille. Ça te brûle la peau et te chauffe l’échine. La lumière toute parsemée d’obscurité s’écroule en pluie grise. La nuit arrive comme de la neige sur un pré. Les flammes prennent de l’assurance, s’étirent, dansent au milieu des ombres de la forêt. »
p. 29
« Le silence est revenu, excepté les trois respirations qui se chevauchent dans le soir qui tombe. Celles d’un chien excité, d’un enfant effrayé et d’un loup qui agonise. »
p. 42
« Mélange de feuilles putréfiées, de glands (...) -
journal permanent | 15 février 2016
15 février 2016, par sebmenardSofia - Thessalonique.
Terminé Le tour de France des alternatives - des pistes intéressantes — quelques réflexions en fin d’ouvrages — pas compris pourquoi laissé la rêverie littéraire (artistique ?) de côté — mais beaucoup de choses intéressantes tout de même.
À Sofia le 15 février 2016 il fait plus de 20 degrés aux alentours de midi sur la place centrale — il fait même encore plus quelques heures plus tard devant la gare (béton horrible) — ce qui n’a rien de très normal (avant de partir nous avons nettoyé (...) -
journal permanent | 17 juillet 2016
17 juillet 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Chez Thomas Vinau :
On écrit mal avec ses idées. On écrit mieux avec des odeurs. Il faut écrire comme la bête que nous sommes, en mettant la cervelle au service de la truffe.
Course à pied.
Il y a eu le mot psalmodier mais ce n’est pas ça. Encore que. Déclamatoire peut-être. Ne pas attendre plus longtemps en fait. Velo cargo machine — la vélo machine — ça c’était d’autres pistes. Aller doucement. Dans un premier temps des tests : quelques textes. Ensuite voir (...) -
journal permanent | 25 juillet 2017
25 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
je me disperseje me disperseje me disperse
et je ne sais plusoù donnerde l’œil
(rassembler qq part ces notes pour l’ours)
j’ai peut-être DÉJÀ recopié ce poème de Thomas Vinau — mais s’il nous importe (le recopier encore ?) :
« Cela aurait il quelque chose à voir avec l'éternité ? Des enfants naissentet le monde s'écroule
ça fait 5000 ansque des enfants naissentet que le monde s'écroule
Des enfants continuent de naîtreet le monde continue de (...) -
Vinau, Thomas & Lovy, René | p(H)ommes de terre
13 juin 2016, par sebmenardLe jour
burin
de rien
Nos racines
tuberculent
ce qui de nuit en nous
*
Nous sommes complices
nous sommes la boue
nous sommes la viande
nous sommes la nuit
nous sommes la vie
Nos douleurs se font des clins d’œil
*
T’arrache ma gueule
avec tes yeux
Je te burine
à la tendresse
T’en restes coi
Qu’est-ce qui t’en reste ?
Vinau, Thomas, et Lovy, René, p(H)ommes de terre, 2015, la Boucherie littéraire.
chaque texte accompagné de sa pomme de terre
chaque pomme de terre accompagnée de (...) -
journal permanent | 2 janvier 2018
2 janvier 2018, par sebmenardMahigan Lepage évoque sur son site des questionnements récents, des tentatives, des échouements. Écrire des fragments du monde, des passées du monde, s’installer dans l’écriture oui, et de façon infinie… Sans aucun horizon de publication livresque… Et puis l’idée d’écrire l’échouement des projets (« ç’a été mille projets, chaque fois différents, chaque fois échoués », « Ces échouements. Les écrire, et en inventer d’autres. »). Je retrouve beaucoup de ce qui se joue ici dans l’écriture, dans cette petite note de (...)
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Vinau, Thomas | Juste après la pluie
11 juillet 2016, par sebmenard« Le cœur et les pieds
Les hérossont toujours équipésde bonnes chaussuresde ces bottes de sept lieuesdes santiags en crocoou de cellesdans les talons desquelleson planque de quoi survivrele cœur des héros est toujoursen cuir bien doubliébien cloutébien fourréce ne sont pasmes vieilles baskets uséesqui diront le contraire »
p46.
« La nuit s’allume
J’éteins les dernières lumièresla nuit s’allumeje rejoins le lit à tâtonsm’assois sans faire de bruitelle dort déjàelle respirecomme un ange fatiguéun ange qui (...)