C’est mon journal et je peux me permettre d’y citer l’entiereté du journal online de Daniel Bourrion (et lui demander s’il y a des zones cachées – hors-ligne – du journal du 19 septembre) :
« Je n’ai pas plus de patience que le vent — eux sont toujours à même orée nul ne sait ce qu’ils espèrent là ; j’ai beau aller d’un pas qui se veut sûr cela ne retombe pas ; est-ce donc cela que de croiser la nuit qui vient ? »
Grande admiration pour la brièveté et la richesse des quelques lignes de son journal – alléger (...)
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Bourrion Daniel
Articles
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journal permanent | 19 septembre 2015
19 septembre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 18 novembre 2012
18 novembre 2012, par sebmenardQuelques images de la foire. On se dit qu’on pourrait faire kiss kiss bank bank pour récolter quelques sous et comme ça on pourrait faire une expo avec des photos de la plaine. Lu beaucoup sur le web. Course à pied sous la pluie. En réalité le problème c’est plutôt le nombre de projets. On arriverait en avion et on louerait une van un camping-car pour la traversée des états et on écrirait dans le camping-car on prendrait des photos on pourrait mettre des bières dans le frigidaire du camping-car — (...)
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Daniel Bourrion, la langue-vie, articuler
26 avril 2012, par sebmenardContinuer une petite série Daniel Bourrion - c’était lecture dans le train Drăgăneşti-Olt / Bucureşti avant bref séjour en France.
Déjà souligné ça chez Daniel Bourrion - le creusement de la phrase - du mot - de la langue
Avec ma langue enfuie a disparu un monde, mon monde, celui dans lequel je suis né, celui d’avant ma vie et du commencement de cette vie, celui des premiers pas et des premières paroles, des premiers gestes et des visages tels que des montagnes dont la plupart ont à présent disparu, (...) -
journal permanent | 20 décembre 2016
20 décembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
On coupe tous beaucoup beaucoup. Je sais pas si c’est bon. Chez Daniel Bourrion Saint-Avold évoque des peintures et des murs — d’autres temps (ici — je veux dire : pour moi — c’est le nom d’un péage vers les routes de l’Est — à l’époque où il s’agissait de payer l’asphalte qui mène aux routes de l’Est).
Un repas surprise (presque) (disparition de la brume) (apparition du soleil derrière la vitre) (des tartines au four) (j’écris si lentement si doucement) (fini La (...) -
journal permanent | 14 septembre 2015
14 septembre 2015, par sebmenardBucarest — Brasov.
Train.
L’automobile rend l’homme stupide et criminel — nous prenons le train pour éviter la bêtise — « ainsi va la vie ».
Pensé ces derniers jours à plusieurs reprises un texte – eu en bouche des morceaux – ce serait un cri contre quoi (l’écrire ici dans le journal et se souvenir de l’avoir déjà évoqué) – mais comment le faire tenir.
Predeal : les ours de Predeal viennent-ils encore manger dans les poubelles des hôtels de la ville ?
Écrit quelques textes à propos de notre Studio Mobile (...) -
Journal permanent | 20 juin 2012
20 juin 2012, par sebmenardLa température est encore montée (sur les écrans - ils disent que ça va continuer les jours suivants) - à matin dans la salle du Centre Culturel du village je fais au moins une photographie avec humain dessus correspondant à mon souhait - cette difficulté : prendre les humains en photo - faudra passer les données sur la machine (et refaire cet exercice). Dans la chaleur de l’après-midi terminer les Conversations avec Keith Richards (envie d’écouter des guitares - fort) et enchaîner presque (...)
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journal permanent | 28 juillet 2013
28 juillet 2013, par sebmenardL’autre jour nous sommes rentrés tard dans la nuit et les rues de la villes étaient vides sinon de nos folies — il y a eu par exemple l’angoisse de la disparition — sans doute ça ne vient pas de nulle part — on devrait faire la liste de nos Peurs ou Petites angoisses portatives — les Peurs primaires — c’est un thème en fait une gamme à bosser nos langues peut-être.
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Daniel Bourrion : la langue souffle, La Petite fille dans sa robe claire
26 mai 2012, par sebmenardLe mystère est entier et le restera - c’est tout l’enjeu du dispositif : à partir d’une photo s’embarquer dans une coulée de la langue et jusqu’au dernier mot.
C’est un court ensemble de textes (sept exactement) et on y voit l’auteur avancer - c’est un long souffle - et pas possible de lutter contre :
J’y arrive doucement, j’arrive doucement à ma surprise, celle qui est à la source de ça que je fais là sans y pouvoir grand-chose (...)
La langue Bourrion creuse et s’étale - non - s’étire ou bien procède (...) -
quitter les villes | silhouettes
20 juin 2016, par sebmenardfichier de travail — prises de notes — en évolution et mises à jour irrégulières
c’est surtout que ça termine d’une certaine manière — quelque part — je veux dire le trajet ça se termine (par exemple dans un champ — dans une cabane — dans une rivière — sur une plage — sur un chemin)
aussi peut-être que ça construise des personnages en parlant — qu’ils causent en fait — qu’ils soient forts
tendres
vegans
n’oublie pas les merdes industrielles cancérigènes
hiérachie (que ça cause de tout ça)
(prendre en note (...) -
journal permanent | 19 janvier 2013
19 janvier 2013, par sebmenardCopié des morceaux de Biga (Détache-ton de ton cadavre et Dialogues discours et Cie) — en fait on ne peut pas vivre sans recopier les trucs des autres parfois c’est juste un mot qu’on note comme ça ou bien c’est des pages entières — donc c’est sûr — les mettre sur le site.
Pensé aux images de la route.
Lu une bonne partie de Moby Dick.
Vu des choses sur le nouveau site de publie.net (mon abonnement à refaire bientôt).
Après le Cantique de la paranoïa le Cantique de la bienséance.
Ceci : Les (...)