Apparemment il y a des Lieux sûrs chez Marie Darrieussecq (pas lu). Comme chez Jean-Pascal Dubost. Mais ce ne sont peut-être pas les mêmes. Il y a des loups aussi. Mais de faux loups. Y a-t-il des sangliers ? (« je suis en train de sanglier »).
« Et ça ne s’écrit pas en forme d’histoire : ça se rassemble comme l’animal fait son trou et le tapisse. »
Dans Les outils du roman (Malt Olbren).
Je suis un monstre des chemins. L’impression de traîner ce truc sans pouvoir m’en débarrasser. Glue. Il y a (...)
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montagnes
Articles
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journal permanent | 7 septembre 2017
7 septembre 2017, par sebmenard -
Van der Linde, Irene et Segers, Nicole | Gens des confins
19 mars 2017, par sebmenard“ Leur petit terrain a aidé les gens à combattre le communisme. « Cela a été très dur, même ici », commente Boilean. Le pays fut contraint à la collectivisation ; ceux qui ne collaboraient pas partaient en prison. « Mais notre région est montagneuse, c’est pourquoi il s’avéra impossible dans bien des endroits de créer de grosses fermes d’État. Nombreux étaient les gens qui possédaient un petit lopin, et il existait un marché où nous allions vendre nos produits. C4est la raison pour laquelle nous avions notre (...)
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encore une histoire
27 janvier 2016, par sebmenardsur la montagne
nous les monstres
regardons l’horizon
parfois marchons
sur les traces d’une bête
et la montagne
parle en silence
dans son silence
de montagne
rien ne bouge
tout est blanc
on dit
encore
quelques mots
une histoire peut-être
ça ne raconte
rien
c’est juste
que ça fait
quelque chose
et tout autour tout continue nous monstres non pas plutôt (...) -
Debout sur le col de Borşa
29 août 2013, par sebmenardproposition 1 : quatre variations lieu Un jour au col de Borşa on ne connaît pas son nom — ça se passe dans une odeur de diesel et de fatigue — il y a aussi de la sueur et l’air frais des montagnes du Nord — on claque les portières dans la poussière et sur les gravats — derrière une rambarde en bois on regarde le bitume qui s’étire — on ne connaît pas le nom de nos routes ni même les lieux de nos nuits — on a la gueule sèche des types qui ont trop parlé et personne pour leur dire silence — de toutes façons (...)
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3.01.2012
3 janvier 2012, par AnCé t.Zǎrnești, Roumanie, photographie à l’EOS 5D ? AnCé t.
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Et berger dans la neige froide moutons et chiens -
(qui) vont sur des pistes défoncées
25 décembre 2010, par sebmenardphotographie : SebMenard, Roumanie, Lac Vidra, 2005, Ilford FP4, scan de négatif.
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(qui) vont sur des pistes défoncées Carpates traversent des campements de fortune cabanes en plastique feux de camp — la caisse carcasse elle file torrent de boue la carlingue elle frotte dans les ornières pauvre corps (...) -
journal permanent | 22 janvier 2016
22 janvier 2016, par sebmenardQue ce parlage s’allège peut-être (bientôt reprendre la route).
alors on avait voulu rouler vers l’Est :
tout reprendre (lentement, tranquillement) tout réécrire tout s’autoriser (vraiment) sortir de la « zone de confort » (Guillaume Vissac)
donc deux jours off sur d’autres projets — deux jours de montagne — puis reprendre
Fred Griot met quelques notes en ligne. Je recopie des trucs.
le journal manque, me dit-on, plusieurs fois…
est-cela aussi qui va faire que je ne le publierai plus en (...) -
journal permanent | 10 janvier 2022
10 janvier 2022, par sebmenardil paraît que Montaigne ne « prenait pas la plume » mais dictait, en marchant
pour ma partles choses secrètessurgissentdans la parole écrite
parfoisdans l’effort(course à pied, jardin, déplacement à vélo…)ça vient directementdans la voix
j’attrape ça
aimer biendire bien
une poésie pour ça ?
une poésie du bassin versant(plutôt que de la pageou de la voix ?)
17h56soupe prête
légumes râpés
linge pliérangé
je pense à mon ami loin
ça, la poésie(je cherche une phrase dans un livre de Gary Snyder)
j’écris (...) -
journal permanent | 1er septembre 2017
1er septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
« Je ne peux pas comprendre ce monde, il me semble, chaque jour davantage, l’obscurité gagne sur la compréhension, tout s’éteint, je me dis qu’on va tous crever assez vite sans rien comprendre de qui tiendra l’arme exactement. »
Chez Joachim Sené
Oùrs avance lentement. D’un point de vue : observer la vallée pendant plusieurs dizaines de minutes. Je crois qu’on se repose aussi. Quelque chose se repose. Il faut laisser venir. J’écris Oùrs à la main. Dans des (...) -
Monstre des chemins | 22
5 août 2015, par sebmenardUn histoire d’eau fraîche — de silence et de corps humides — et gouttes leurs chaleurs et poussées — on filait vers l’Est comme nous avions toujours appris à le faire — une ville là traversée et nous pour photographier son nom de ville comme pour mieux prouver qu’on avait traversé cette ville et bien lu son nom — entêtés de l’est et la tête où nos yeux n’avions d’yeux que pour cette petite route que certains pourtant nous déconseillaient — en fait de route raide et d’asphalte usé nos corps alors chauds chauds (...)