photographie : SebMénard, Roumanie, Eos 5D.
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plaines
Articles
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17/11/2011
17 novembre 2011, par sebmenard -
10/09/2011
10 septembre 2011, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
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croquis, 127
20 janvier 2012, par sebmenardretour au sommaire
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dans le matin avec le ciel gris des hivers qu’ils disent chauds
deux types ils sont l’un contre l’autre sur le bois d’une charrette un tas de paille
l’air chaud que souffle leur cheval ça fait un nuage blanc blanc
à travers la vitre ce qu’on entend c’est le bruit des sabots sur l’asphalte -
Derrière la vitre la plaine est plate et les champs sont ouverts
6 mai 2012, par sebmenardretour au sommaire
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retour au texte précédent **troisième version
derrière la vitre la plaine est plate les champs sont ouverts
derrière la vitre le béton est droit cylindres les oies sont en bandes les oies courent et leurs ailes blanc blanc dans le gris
une bagnole blanche file et langue de bitume croise d’Est en Ouest
derrière la vitre une famille est dans son jardin tous debout sous le soleil de Novembre et le toit c’est une rouille
derrière la vitre les champs (...) -
Traité des poussières | 41
13 septembre 2016, par sebmenardSouvenir d’un séjour chez les Grojdiblav :
Les Grojdiblav se nourrissent parfois de poussière. C’est de l’or disent-ils. Ils se roulent dedans. C’est pour la peau. Jeunes, ils courent dans la poussière, tracent des îles avec des morceaux de bois sur le sol. Plus vieux, ils dansent pieds nus dans la poussière. Ils dessinent toujours leurs plans dans le jaune ocre des chemins, des champs, des cours de leurs maisonnées. La poussière est partout chez les Grojdiblav. Elle sent les légumes, les vendanges (...) -
croquis, 121
10 janvier 2012, par sebmenardla plaine est plaine et y’a pas une bête à l’horizon
qu’existe même plus l’horizon sous la brume et les champs ouverts dans le froid de l’hiver
la route qu’ils viennent de finir est une langue noire étendue plate et plus rien n’a de nom
ici -
Acolo | 1
11 septembre 2013, par sebmenardIl ne se passe rien — un homme est assis seul sur une pierre qui répète dans sa langue "il est parti" et rien — alentour dans toute la plaine c’est la plaine très exactement — la plaine — rien que la plaine.
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Un homme est seul assis sur une pierre qui répète dans sa langue : "il est parti" — un homme est seul assis sur une pierre qui crie dans sa langue "il est parti" — il gueule dans sa langue "il est parti" — et il insiste comme ça sur dernière syllabe du dernier mot — "a plecat" — graines de (...) -
Traité des poussières | 23
4 septembre 2016, par sebmenardPlein été. À l’est. Nous sommes dans une cour de maison. Dans un village de la grande plaine de l’est. Il fait chaud. Il est vingt-trois heures. La musique est à son maximum. Les verres n’en finissent pas de se vider. Un homme d’une soixantaine d’années danse derrière ses lunettes de soleil. Ses pieds sont nus. Il a un chapeau sur la tête. Tout son corps danse. Et ses pieds soulèvent la poussière. La poussière de l’est. La poussière de la grande plaine de l’est. Tout est (...)
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croquis, 15
10 septembre 2011, par sebmenard2seconde version2
colline sèche sèche sous la lune blanche
chien allongé dans la pousisère
une bagnole file et ses phares dans la nuit
2première version2
colline sèche sèche sous la lune blanche
chien allongé dans la poussière
un bagnole file et ses phares dans la nuit
les flammes d’un feu dans le froid
le vent qui souffle et les verres en plastique pleins de bière
soleil encore haut sur les champs
courbes jaunes brunes et rondes à l’horizon brume
les vibrations du moteur sur le (...) -
Acolo | 15
27 septembre 2013, par sebmenardImaginons un train — c’est une longue machine lourde et puissante — ce qu’on ressent c’est le fer — le poids du fer sa force — à l’intérieur ça sent la poussière la graisse chaude et les huiles — entre deux wagons ça sent la sueur la bouffe et la pisse — imaginons le paysage : une vaste plaine sur plusieurs centaines de kilomètres — fertile — recouverte de céréales ou bien parcouru par les bêtes — de temps à autre une longue et large langue de bitume semble tracer une voie éphémère dans cette plaine — à (...)