Pellerin-Ott, Sarah

Articles

• Voix haute et présence(s)
  22 septembre 2023, par AnCé t. , sebmenard

  en création
  Comment faire face au paysage ? Comment se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature » ? Assumer nos responsabilités de vivants parlants, et savoir se taire : laisser la parole à une « assemblée de tous les êtres vivants », dans l’éclat et dans l’invisible. Prendre place, avec les doutes de ceux qui ne sont pas chez eux. Chercher, dans l’observation, la perception et par des relevés. Rencontrer. Écouter. Laisser surgir : « la discrétion » est une pièce poétique et chorégraphique. (...)

• journal permanent | 24 novembre 2023
  24 novembre 2023, par sebmenard

  une danse avec l’oiseauvoilà l’expérience exactement
  mais que partageons-nousde cette expérience ?

• Sébastien Ménard
  27 août 2012, par sebmenard

  Sébastien Ménard est né en 1986. Écrit sur diafragm et lit ses textes à voix haute. A exercé et exerce encore différents métiers. Vit actuellement en France, au bord de la Loire. A cherché et cherche encore la bête et l’impermanence, le refuge et la trace, le lieu et le territoire, ainsi qu’une forme de tendresse à l’égard du vivant et du vaste monde, de l’ordinaire, de l’infime.
  Il explore actuellement avec entrain les rivages de la poésie en travaillant avec Antoine Leroy (oud/guitare), Sarah Pellerin (...)

• journal permanent | 20 novembre 2023
  20 novembre 2023, par sebmenard

  comment travailler ensemble ? comment ouvrir cette porte et s’y trouver bien ? la route, se questionner, pas de réponse
  écrire un peu dans la cabane, le bureau suspendu
  laisser venir
  une marche de première exploration
  être petit, à un endroit de fragilitécomme face aux grands éléments ?
  la peur peut-être
  (être « à l’aise » avecle « grand sauvage » ?)

• journal permanent | 23 novembre 2023
  23 novembre 2023, par sebmenard

  Au bout du plongeoir —
  donc, pour ce soir, il s’agira d’un temps dehors, autour d’un feu peut-être, un texte dans la nuit, dans sa nuit — puis du dedans : un gri-gri, un poème un journal, du mouvement, que les livres soient présents, et s’en causer, se nourrir
  pour garder trace :
  un cheminement très court, à la lumière des « bougies », fabriqués par Benoît et l’équipe (des pots de fleurs, remplis de paillettes de chanvre et d’un liquide combustible) ; puis se trouver, un cinquantaine dit-on, autour de (...)

• journal permanent | 21 novembre 2023
  21 novembre 2023, par sebmenard

  marcher dehors, dans l’herbe mouillée
  revenir au mot, la discrétion, et à son sens premier —
  comme le ciel gris écrase tout
  écrire le soir, dehors
  la recherche du bivouac, tranquille, sans idée de performance
  (mais écrire alors que les bombes ?)
  trouver façon que le groupe soit spectateur de lui-même dans le paysagepasser, passer en groupe, passer seul, voir quelqu’un passer
  comment dire, une perçée de lumière, l’envolée d’oiseaux ? nommer
  et puis, c’est quoi« notre » place ?
  la pensée (...)

• résidence "La discrétion" | Au bout du plongeoir, du 20 au 24 novembre 2023
  22 novembre 2023, par sebmenard

  Comment faire face au paysage ? Comment se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature » ? Assumer nos responsabilités de vivants parlants, et savoir se taire : laisser la parole à une « assemblée de tous les êtres vivants », dans l’éclat et dans l’invisible. Prendre place, avec les doutes de ceux qui ne sont pas chez eux. Chercher, dans l’observation, la perception et par des relevés. Rencontrer. Écouter. Laisser surgir : « la discrétion » est une pièce poétique et chorégraphique.
  Cette semaine au (...)

• journal permanent | 5 juin 2023
  5 juin 2023, par sebmenard

  nous avons beaucoup de choses à mettre en paix — et ça fait du bien

• journal permanent | 13 avril 2023
  13 avril 2023, par sebmenard

  un chien abîmé la nuit vient — un chien aboit j’observe les jeunes plants posés là 6°C annoncé pour la nuit laisser venir
  ta voix loin la fatigue mêlée joie mêlée grandir mêlée vivre loin papa ta voix répète sans attendre nous avons tant à nous dire nous avons tant à vivre ensemble le chemin est là
  S. parle du chemin détruit défiguré changé dont le geste voisinage ambitieux vient toucher à l’endroit de l’intime
  tu dis un chemin défiguré changé détruit presque touchée à l’endroit de l’intime pourtant un (...)