Nous voyons des êtres que nous admirons prêter leur attention au monde invisible. page 315 des Petits Traités (II) de Pascal Quignard
maintenant ques les jours rallongentle gel tombeen plein surles jeunes tigeset les fleurs des fruitiersoui voilàje ne cherchepas de signesni à ça ni àrien d’autrele héron au bord du fleuveest le héron au bord du fleuvela perdrix la perdrix
7h25grosse lunesur le fleuve
boule jaune orgeà l’est
before we disappear >>> refaire le jeu
What are your protection (...)
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Quignard, Pascal
Articles
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journal permanent | 12 avril 2021
12 avril 2021, par sebmenard -
journal permanent | 14 avril 2021
14 avril 2021, par sebmenardAulus Persius Flaccus naquit à Voleterre quand Tibère tuait. Les armées d’Artaban envahissaient l’Arménie. Il était étrusque, chevalier, riche, parent d’Arrie. Il aima son gendre, qui avait nom Thrasea. Lucain se tordai les mains en entendant ses vers ; pleurait de dépit de ne pas savoir écrire aussi bien qu’il faisait ; de joie devant tant de beauté. Il éait lié aux Sénèque. Il n’avait d’estime ni pour son oncle, qui était le premier ministre de Néron. Il en exécrait le style. Il était beau et chaste, (...)
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journal permanent | 24 avril 2021
24 avril 2021, par sebmenardWallace Stevens : 13 façon de regarder un merleIdées de l'ordre
Serge Fouchereau :Lecture de la poésie américaine
« Que dira-t-on de nous ? Ils amassaient de l’argent. Ils mangeaient chaud. Ils s’accouplaient brusquement. Ils mouraient dans l’inquiètude. » p. 666 des Petits traités II de Pascal Quignard
J’entends de l’allemand (Max Brod raconte dans une vidéo sa rencontre avec Kafka) (où ai-je vu cela ?) — et j’ai le sentiment de l’Europe centrale. Je pense aux lointains, à des inconnues. Je (...) -
journal permanent | 18 avril 2021
18 avril 2021, par sebmenardcomment dire mieux
commenttenir
et je cherche du videdu temps vide
vide de toute obligation
juste du vide
de la nuit du silencedu dedans
m’enfoncer dans çadans ce silence là
trouver ça -
journal permanent | 22 février 2021
22 février 2021, par sebmenardsauf la poésie la voix de l’enfancesauf la poésie la voix du silencesauf la poésie ce qu’on n’abandonne passauf la poésie bousilléec’est à dire : « mal distincte, mêlée de chaume et de terre détrempée » (Pascal Quignard, Petits traités)
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journal permanent | 18 février 2021
18 février 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje finis par comprendrequ’il ne s’agit pasde parlageni mêmede hurlementrien oui voilàun grand grand gros gras silence
« la voix dans le livre est retraite dans un désir de se taire, un taisir sans abord »Pascal Quignard, « Taciturio », Petits traités I. -
Blocs | 58
3 septembre 2019, par sebmenardje me sanglierais — je me sanglierais — je me cochonglierais — je me conchonglierais même puisque — je me sanglierais me cochonglierais oui comme on le dit des sangliers dans l’ombre touffue des arbres — je me sanglierais — je me sanglierais — je me sangliersais et j’irais rejoindre le cœur touffu de quelle forêt décimée ? — je me sanglierais même si les forêts d’aujourd’hui — les forêts sont-elles encore forêts ? les solitaires sont-ils encore solitaire ? et le labeur accomplit que reste-t-il ? bah l’idée du (...)
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Blocs | 59
3 septembre 2019, par sebmenardet puis les confins de la page.
(…) c’est ainsi que la page des livres (pagus vide, cet étrange pays lui-même blanc que de sonne la psyché endeuillée) hérite de cette trouée imaginaire que je chercher à évoquer.
Enfin, dans cet espace, on respire. On ferme la bouche. On écrit. On est seul. On est soi. On respire.Sur la solitude, in. Sur l’idée d’une communauté de solitaire, Pascal (...) -
journal permanent | 16 octobre 2017
16 octobre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À la recherche des images jamais faites.
À recopier de grandes parties du Refonder de Fred Griot. J’en trouve des morceaux qui — je crois — apparaissent aussi à voix haute sur scène :
« j’écris comme mes ancêtres bûcheronnaient, labouraient. je continue l’boulot. défriche, cultive, malaxe, pétris, gâche, salope, dans ce patois de pleine terre. »
p. 149
arrêter toute pensée avant quejuste écrire, foncer
Quitter les villes : trouvé la porte, plus fou, moins (...) -
journal permanent | 7 novembre 2016
7 novembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Au réveil, après quelques exercices pour soigner le mollet durçi, différents mouvementscomme sous la tente comme sur la routeenvie de route(ça ne veut pas du tout dire : asphalte, bitume, etc.)puis lu l’étrange Princesse Vieille Reine (cinq contes) de Quignardque je ne lis presque jamaisque je ne connais pas
B.O. : Fip.
Les images de Thibaut Derien (j’habite une ville fantôme)
Quelles règles je me donne quand je me mets « au travail » ?
Dans cette petite (...)