dans le noir
et près d’un feu
je demande
naïf
pourquoi être venu là
peu importe le lieu
la couleur des flammes
la lune
ou les étoiles
cette nuit-là
sa réponse c’était
la crise
(tout autour un jardin un grand jardin des caravanes et tellement de bazar tout un merdier cette crise surtout)
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Grèce
Articles
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La crise
5 mars 2016, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | 44
17 février 2016, par sebmenardUne autoroute un pont un shop — un panneau une carte et de l’eau — du pain — on cherche beaucoup de choses encore et les routes on les prend en février — sur les murs les alphabets ont changé — on tourne on tourne et revient on contourne un fleuve une ville une autoroute on se contourne et ce monde va-t-il mieux mieux espérons.
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Je suis un monstre des chemins | 47
2 mars 2016, par sebmenardSur la route : un col et du soleil — à l’épicerie : deux bières un morceau de fromage des céréales et du chocolat — au robinet sur la place centrale : huit litres d’eau — au premier champ d’oliviers : est-il assez en retrait demandons-nous puis — au son des flammes près de la casserole de flotte et après coup de gant sur la peau (l’eau fraîche et le vent de février) nous matons doucement l’arrivée de la lune — quand la voici nous bêtes nous endormons rien de plus simple (un chien aboie dans le (...)
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Je suis un monstre des chemins | 52
5 avril 2016, par sebmenardTu le crois toi une tortue à Athènes on l’a vue enfin pas vraiment — l’un d’entre nous aura dû le dire la tortue vous l’avez pas vue la tortue — et nous on est revenus sur nos pas comme pour voir un trésor une tortue dans Athènes il faisait chaud c’était mars et demain tu avais trente ans.
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Je suis un monstre des chemins | 53
7 avril 2016, par sebmenardUn renard sur la route (son regard avant de disparaître) — des tortues sur les bas-côtés — des tortues sur la route — un crabe à 650 mètres d’altitude — voilà les bêtes nous on les regarde à un moment on prend une tortue on la porte de l’autre côté de l’asphalte faudrait pas qu’elle y passe on se dit — puis les routes continuent.
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journal permanent | 30 mars 2016
30 mars 2016, par sebmenard74 km.
Xylokastro — Longos.
Très beau temps - chaud — c’est 30 mars il fait très chaud — le thermomètre à mon poignet indique 29 degrés au soleil donc — là la pharmacie indique 29 degrés aussi — il fait 29 degrés donc — le 30 mars (si bien que vers 17 heures quand on a bien roulé nos 74 km du jour on se met dans l’eau froide froide — 17 degrés en fait — et ça fait froid frais au corps) (ensuite il y a même une douche au bord de l’eau) (ensuite au même endroit quelqu’un apparaît et après quelques mots on peut (...) -
journal permanent | 31 mars 2016
31 mars 2016, par sebmenard67 km.
Longos — Kato Makrinou.
(l’altimètre pour l’après-midi donne 600 mètres de dénivelé positif et 570 de dénivelé négatif — bien roulé quand même).
Beau temps et chaud. On pensait arriver et se baigner dans le lac. On dort à une dizaine de mètres mais on s’y baigne pas — les roseaux tout ça.
Le paysage à travers les défilés — la rivière gris vert à Bania quelque chose ça s’appelle comme ça — le type et chèvre aussi là-haut — on dit là-haut mais c’est pas si haut c’est pas haut du tout mais il y a un côté (...) -
journal permanent | 26 février 2016
26 février 2016, par sebmenardFarakla.
Caravane. Quelques images dans le matin (le soleil est là — peut-être pas durer) — je pense aussi à ça — on cherchait un lieu pour des images (en fait rien ne sert de chercher le lieu de nos images — suffit de déclencher).
Penser à envoyer de la com. par mail pour l’année prochaine — penser à l’année prochaine (je veux dire — j’y pense — dès le matin).
Lecture : Mc Guffin — Anne-Sophie Barreau.
Ce sont les mots de Neil Jomunsi :
« Et quitte à ne pas avoir d’emploi, autant employer son temps à (...) -
journal permanent | 12 octobre 2020
12 octobre 2020, par sebmenardEt maintenant je pense au Pays où l’on n’arrive jamais :
« Les deux sœurs de Gaspard menaient grand bruit pendant un jour dans l’auberge Berlicaut. Puis, dès qu’elles s’étaient éloignées avec leurs paretns, tout rentrait dans le grand silence de Laminval. De nouveau le calme des prairies pénétrait jusqu’au fond de la cuisine et l’on entendait bruire la forêt sous les profondeurs du ciel. Les murs répercutaient longuement les pas des habitants qui vaquaient à leurs occupations éternelles. » (André Dhôtel) (...) -
journal permanent | 3 janvier 2022
3 janvier 2022, par sebmenardhabitat : peu importe sa taille, mais besoin des essentiels (où dormir, où manger, où travailler, où se laver — et concerne chacun au sein du foyer… et la possibilité d’aller et venir dehors, la possibilité d’être au dehos)
un rapace tourne dans le cielpremiers jours de l’annéedix ou quinze degrés« c’est le premier hiver où il fait si chaud »dit mon fils de 5 ans
la poésieest-elleun étatd’auto-hypnose ?l’état de flowde concentrationintensel’être làdu poèmec’est la vievraiment làquand làtout est là
une (...)