On se lève au bord d’un torrent y’a une femme qui nettoie sa voiture auprès (choses qu’on ne comprend pas) (faire une liste) (est-ce utile) — on prend du pain de l’eau et on monte plus haut — après on marche dans la montagne pendant quatre ou cinq heures. Pris conscience très claire en marchant du besoin de supprimer largement dans Ramallah les étoiles — garder seulement les moments clefs — ne pas s’enfoncer — s’oublier. Le soir ouvrir Kuessipen dans la nuit qui vient — listes qui déroutent :
Lettres à (...)
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Carpates
Articles
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Journal permanent | 8 juillet 2012
8 juillet 2012, par sebmenard -
Journal permanent | 6 juillet 2012
6 juillet 2012, par sebmenardAu lever chaleur et lire le web (faire une liste un jour) — puis la bagnole.
Attendre dans un garage auto des plaines de l’Est — la route — uhm.
Or donc on était sur le bitume de l’Est — et ça sentait la gomme chaude ou l’air frais des Carpates — les bêtes.
On nous avait dit le nom des routes et ceux des vents — on les parcourait pour quoi c’était pas dans nos mots.
Après on passait un col le sac sur le dos et nos corps sués — on respirait comme des bêtes et ça nous disait quoi.
Après on passait un (...) -
Journal permanent | 5 juillet 2012
5 juillet 2012, par sebmenardAu réveil le corps d’avoir dormi usé de la veille et dans la montagne (garder cette sensation — la décrire) — et dans le frais des herbes du matin (garder cette odeur — en reparler).
C’est exactement ça le journal permanent — l’endroit pour les notes — après on y revient pour prendre les mots les étendre ou encore s’en souvenir.
On prend la Transalpina en haut un orage vraiment léger et puis le bitume neuf — les vallées alentour on dirait vierges — le soir reconnexion — sur le web je lis certains (...) -
Journal permanent | 4 juillet 2012
4 juillet 2012, par sebmenardL’odeur des pneus chauds sur la route — le bitume qui serpente vers l’altitude — on se lève on mange des morceaux de pain et on file plein Nord — la route elle porte même un nom Transfagarasan — les yeux entre les montagnes et les aiguilles du compteur — on coupe les gaz à 1900 mètres ou bien non — faut vérifier — c’est combien.
L’odeur de l’air à cette hauteur et ce qu’il te rappelle.
On monte 300 ou 400 mètres de dénivelé en 45 minutes — nos pieds sur la rocaille la roche — on trouve un lac d’altitude (...) -
Journal permanent | 10 juillet 2012
10 juillet 2012, par sebmenardMarche dans la montagne et cette baraque là-haut (tu arrives sur la crête et donc voilà elle apparaît ils vivent là-haut avec leurs bêtes et une source d’eau fraîche — les salamandres — et la montagne) — tu penses à Daniel Biga.
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matins dont tu tu souviens, avec les fantômes | 3
8 juin 2011, par sebmenardliste des matins dont tu souviens (avec les fantômes) (première partie) (deuxième partie)
tu t’étais réveillé ta gueule contre la vitre d’un train et l’odeur des clopes qu’ils fument à l’arrière sans se faire voir - ça filait vers le sud
tu t’étais réveillé sur le haut de la falaise et le vent frais du matin pleine gueule - le bruit des vagues - les oiseaux les bouteilles vides - le moteur d’une bagnole accélère au loin
tu t’étais réveillé ta gueule contre le tissu usé poussière des sièges d’un train vers (...) -
A Raşinari j’ai vu
21 avril 2012, par sebmenard2seconde version2
À Raşinari j’ai vu les baraques et tous là dans les rues.
À Raşinari j’ai vu le nom d’une ville là sur une borne en pierre — bord de route et bitume et pavés pavasses alors Raşinari — et tu ne sais pas quoi faire de ce mot.
Là-bas c’est au bord des montagnes — et les bêtes elles y viennent elles y passent.
À Raşinari j’ai vu des hommes debout dans la nuit ils portaient sur eux la peau de leurs bêtes
Là-bas c’est le soleil dans la gueule sur un cliché noir et blanc perdu — l’odeur des (...) -
Hemingway à Raşinari
25 février 2012, par sebmenardTout en lui était vieux, sauf les yeux - et ils étaient de la même couleur que la mer, joyeux et invincibles.
Hemingway, Le Vieil homme et la mer. Traduction François Bon. Publication suspendue, exception au Québec : ici - on parle seulement de ce que ça fait lire - comme c’est bon et comme c’est beau.
Il n’y avait pas de filet, et le garçon se souvenait du jour où ils avaient dû le vendre. Mais c’était leur fiction de chaque jour.
Ruelle de Raşinari, Roumanie. En lisant le Vieil homme et la mer - (...) -
Le Chateau des Carpathes, les usines de Craiova et la peur
8 février 2012, par sebmenardCette note inaugure une rubrique que nous avions ouverte en même temps que ce site, restée vide jusqu’aujourd’hui.
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journal permanent | 14 octobre 2015
14 octobre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Dans le carnet — un truc noté à propos d’aller à la chasse à l’ours — en fait j’ai tout de suite deux idées : un petit truc allégé pour les monstres — un truc plein de mots pour dingue — et donc je raconte toujours la même histoire (ah oui mais tout de même : c’est une blague ce truc de la chasse à l’ours).
Sinon de la route en bagnole — s’éloigne du vélo — préfère le vélo — mais vu la neige — passé des cols — pensé au col de Prislop — celui que j’appelle habituellement (...)