Ils aiment les ruines des temps passés. Les bétons des autres époques. Les rouilles. Les asphaltes usés. Ils donnent des noms aux pierres et aux murs. Ils imaginent des chants. Ils se donnent des gages. Parfois, ils photographient un aliment, des bâtiments effondrés, des poussières. Ils s’abritent là, derrière un mur. Ils ne savent rien, des bascules, des bétons, des ombres.
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Lointains & possibles
Articles
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Lointains & possibles (9)
2 novembre 2016, par sebmenard -
Lointains & possibles (43)
23 novembre 2016, par sebmenardIls marchent. Ils cherchent un territoire obscure et éloigné. Un territoire des hauteurs. Un lointain. Puis c’est un plateau. On croirait un lac à sec. Ils cherchent les réserves d’eau et de fleurs. Ils arpentent les lieux. Ils observent les arbres et les herbes. Ils trouvent les réserves d’eau et de fleurs. Ils s’abritent derrière des pierres. Ils s’arrangent du vent et des bêtes. Ils étalent des couvertures. Ils s’allongent là. Ils se regardent. Ils regardent les alentours. Puis ils (...)
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Lointains & possibles (71)
7 décembre 2016, par sebmenardCe qu’ils voient : des montagnes. Ils aiment découvrir les nuages. Ils aiment lorsque les nuages sont pris dans les montagnes. Ils aiment la pluie, aussi. La couleur des roches et des sapins. Ils ont de grosses chaussures, des vêtements chauds. Ils voudraient grimper. Leur yeux brillent au pied des sommets et des possibles.
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Lointains & possibles (75)
9 décembre 2016, par sebmenardUne rivière. Un four en pierre. Ils cherchent des bois. Ils montent leur campement. Ils allument un feu. La pierre chauffe, lentement. Ils feront cuire des petits pains, des fromages. La nuit vient. Les bêtes autour comme eux observent le feu.
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Lointains & possibles (74)
9 décembre 2016, par sebmenardVignes. Septembre. « Les nuits de septembre sont déjà plus courtes », disent-ils. Leur campement sera là. Entre les plantes et les baies. Ils mangent quelques grappes. Ils écoutent le vent, le fleuve en bas. Jaune orange de septembre. Quelques bruits : des biches sans doute, elles aussi venues pour les fruits. Ils aiment le mot vendange. Ils ont l’amour et s’endorment.
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Lointains & possibles (62)
3 décembre 2016, par sebmenardUne longue caravane. C’est au pied d’une montagne. Eux s’approchent, ouvrent la porte. Ils respirent et sentent les poussières et les tissus. Ils posent leurs sacs. Ils repensent à cette montagne. Ils montent, gravissent. Là-haut : une grotte. Pas d’ours. Leurs pas dans le noir. La nuit qui vient. L’orage. Ils redescendent entre les gouttes. Caravane. Leurs corps trempés froids à l’intérieur, doucement, réchauffent. Les gouttes glissent le long des vitres. Leurs corps seront (...)
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Lointains & possibles (13)
5 novembre 2016, par sebmenardIl s’agit de peu de choses, ils le savent. La forme d’une nuage. La courbure d’une colline. Le sens du vent. La couleur des herbes. Il peut s’agir du printemps ou d’autres temps. Ils poussent leurs corps à travers la carte. Ils s’arrêtent devant une maison et demandent des vivres. Ils empochent les morceaux de pain, les flacons, les tisanes, les fruits et les légumes. Ils collectent des petits morceaux de bois, des plumes. Ils ne savent rien des Indiens, c’est vrai. Leurs yeux c’est des (...)
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Lointains & possibles (88)
21 décembre 2016, par sebmenardIls n’ont jamais compris ces oiseaux. Ils ont toujours photographié les corbeaux, leurs vols, leurs sons. Ils ne croient pas à beaucoup de choses. Ils préfèrent les questions. Ils échouent au pied des immeubles, à l’entrée des villes, dans les gares routières. Les corbeaux, eux, passent au-dessus, s’envolent en bande et crient.
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Lointains & possibles (54)
29 novembre 2016, par sebmenardIls s’étonnent de tout. C’est une règle. Un papillon se pose sur leur sac. Ils disent un poème et photographient le papillon. Ils attendent. Le vent est chaud et souffle. Le papillon s’envole. Ils reprennent la route.
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journal permanent | 12 juillet 2017
12 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Jour à à acheter un livre sur la permacité dans une librairie qui s’appelle Myriagone et jour à recopier un poème de James Sacré dans un livre (et leçons et coutures) de Jean-Pascal Dubost
« Il arrive que des idées de plan et d’organisation du livreDonnent de la satisfaction à cause d’un sentiment qu’on a Que tout va s’arranger pour que ça t’emporte lecteur.On finit par oublier, le livre quand mêmeSe continueAutrement qu’on l’avait prévu.Mais tout ça qu’on a (...)