Kobylka - Zochy.
98km.
Beau temps. Printemps. Une averse à la pause de la mi-journée. Vu les nuages se former au loin. Avancer lentement. La brume de lignes grises — c’est la pluie. Puis elle vient. Rapidement.
Au matin on longe une route. Une grosse route. Vingt kilomètres peut-être. Moins regarder la carte — c’est bien aussi. Mais donc cette route. Il y a ce truc aussi — grêve de la consommation ça s’appelle. Bon voilà : les camions tout ça. Et puis c’est si compliqué. Être certain de ce qu’on (...)
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Quitter les villes
Articles
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journal permanent | 9 mai 2016
9 mai 2016, par sebmenard -
journal permanent | 20 mai 2018
20 mai 2018, par sebmenardJe ne connaissais d’Eleni Sikelianos que des poèmes (Du soleil, de l’histoire, de la vision et Le poème Californie chez Gréges, ou encore Le Tendre Inventaire des vivants et des morts chez Joca Seria) — j’ai pris un grand vol entendant vendredi soir Eleni lire des extraits du Livre de Jon, d’autres d’Animal Machine (Claro, traducteur lisait en écho…) — lisant Le livre de Jon, dans son éclatement exaltant j’ai la voix d’Eleni Sikelianos qui danse en anglais (il faut entendre cette voix dire !) — et aussi (...)
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journal permanent | 5 octobre 2016
5 octobre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Des idées. Ce truc des contes. Mais il faut sarcler. Je dis sarcler. Qu’est-ce que c’est sarcler ? Enlever les mauvaises herbes. Les racines. Je ne suis pas sûr. C’est le meilleur parfois. Les mauvaises herbes surtout. Continuons : des contes donc (vagabonds modernes) — mais si seulement tu pouvais quitter tes histoires de la route — un truc à Prague — là j’ai un carnet qui arrive pour ça — un carnet pour ne pas aller à Prague — c’est ça la technique — le grand (...) -
journal permanent | 11 juillet 2018
11 juillet 2018, par sebmenard« Au village, tout finit par s’éteindre. L’obscurité des temps anciens descend lentement pour envelopper Edek, Kaczmarek, Hrynacz et les autres. Les rêves sont différents, mais l’obscurité reste identique à elle-même pour leur réconfort. Elle gomme les événements et fait disparaître les choses. Elle revigore les corps. Il en était ainsi au commencement du monde, et il en sera ainsi pour que nous ne mourions pas de surabondance. »
Andrzej Stasiuk, Hiver.
(qu’est-ce qui résonne iciavec Rigoni Sternsinon (...) -
journal permanent | 29 février 2016
29 février 2016, par sebmenardFarakla.
Ciel voilé au matin (dès les premiers rayons du soleil sur la caravane — le savoir : moins fort — plutôt jaunes que blancs — et la chaleur qui vient plus lentement. Day-off. Au boulot donc.
Quelques chapitres d’Avant que la ville brûle. Puis profiter de la journée pour avancer sur notre Est lointain — peut-être cette histoire de Marché des héros modernes devrait prendre plus d’ampleur — plus de folie aussi peut-être — ce qui veut dire — être plus soufflée sans doute — un peu plus longue ça (...) -
journal permanent | 28 mai 2016
28 mai 2016, par sebmenardTallinn.
Marche dans la ville.
Une ancienne usine.
Un port.
Des histoires.
Le truc tu vois — c’est que les anciennes usines — le lieu des épuisements — des fatigues et des ordres idiots — parfois deviennent les lieux de la fête — là on pourrait dépenser notre thune — et puis des barbes et des vélos à pignon fixe — tu vois ce genre de truc — de la bière à plus de quatre balles les trente-trois centilitres — par exemple hein — des œuvres d’artistes contemporains sur les murs - par exemple hein — et là où (...) -
Belgrade
12 février 2018, par sebmenard“Le peuple ne garde en mémoire et ne raconte que ce qu’il peut comprendre et réussit à transformer en légende. Tout le reste glisse sur lui sans laisser de traces profondes, avec l’indifférence muette des phénomènes naturels anonymes, sans toucher son imagination ni se graver dans son souvenir.”Ivo Andrić, Le pont sur la Drina, traduction de Pascale Delpech.
À Stari Sanklamen je ne pensais pas aux immeubles de Belgrade, aux asphaltes de Belgrade, aux bétons de Belgrade, aux ponts de Belgrade, aux (...) -
journal permanent | 8 février 2018
8 février 2018, par sebmenardLevé tôt pour la suite des jours. À lire le Cabane d’hiver de Fred Griot. C’est la cinquième, sixième fois peut-être que je retourne à ce texte. Essentiel.
« la glaise, elle, est presque partout, au moins en petite quantité. elle se rappelle souvent à vous, les jours de pluie, vous suçant les pieds. mais la plus grande partie de cette terre spécifique est plus basse, sous nos pieds justement, sous terre, dans les réseaux karstiques. »
p. 52
Guillaume Vissac hier disait la nécessité d’une règle du jeu (...) -
journal permanent | 10 septembre 2018
10 septembre 2018, par sebmenardnoté là, pour y revenir ?
Emmanuelle Pagano : La trilogie des rives Marie-Hélène Lafon Thomas Giraud : Avant les ruisseaux et les montagnes Dominique Poncet : Les pentes fabuleuses Savitskaya Laurine Roux : Une grande sensation de calme Marie Gevers : Vie et mort d’un étang Dominique Rameau : Sanglier et la collection Biophilia Hubert Mingarelli : Marcher sur la rivière
étrange et puéril envie de faire de ce grand fichier(tout est relatif)À l’abri des forêts déciméesUN LIVRE
(mais qui (...) -
journal permanent | 22 février 2018
22 février 2018, par sebmenardbeau froid sec sec (mais c’est la première nuit dehors pour notre citronnier d’un peu plus d’un an !) (penser à le rentrer : les nuits à venir seront plus froides encore)
« 50 grosses pages écrites, 80 feuillets.avant-dernière nuit.me suis bagarré. mais ai trouvé je crois grosso modo ce que je cherchais. c’est-à-dire pas grand chose, pas de grands trucs impossibles, juste quelques éléments simples, bidules communs, qui étaient là, à portée de main. quand on l’ouvre. »
Extrait de Fred Griot. « Cabane (...)