Terminé la reprise de notre Est lointain. Tout coule de mieux en mieux. J’ai supprimé. Des mots. Un passage entier. Delete. Ça tenait pas ce truc. C’est sûr. Tout est plus doux dans ce récit. Car c’est un récit. On s’éloigne pas mal de la version de travail en ligne — qui a une autre autonomie. Ça se mélange avec les 14 tracks — c’est normal. Comme le traité des poussières se mélange avec les monstres des chemins. Tout se mélange toujours. Les 14 tracks se mélangent aussi avec des voix parlent encore dans le (...)
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Notre désir de tendresse est infini
Articles
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journal permanent | 23 septembre 2016
23 septembre 2016, par sebmenard -
journal permanent | 28 juin 2016
28 juin 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Des petits récits d’amour — de tendresse — de simplicité et d’écoute. Combler les vides. Est-ce que ça change ? La roue libre est bloquée. Quelques centilitres de WD40. Tout est vrai / tout est faux. Pour la voix : faire quelques exercices. J’aime quand le oud porte comme c’est arrivé aujourd’hui (à un autre moment c’était le oud & la trompette qui tous deux portaient si bien) (je me laisse filer les mots au travers). Tu mélanges tout. Tu réécris trois fois la (...) -
J’ai un texte là
12 octobre 2014, par sebmenardJ’ai un texte là.
Un texte là.
Tout près.
Et il y aurait des pluies.
Ça commencerait comme ça :
et sur le toit les pluies s’écroulaient qui signaient l’automne.
J’ai un texte là — tout près.
C’est le blues.
C’est le blues de l’automne c’est le blues.
C’est le jazz des pluies d’octobre — c’est le jazz c’est la fin d’une saison c’est une page — des routes qu’on dessine à la main sur des cartes en attendant. C’est le jazz des soirées sombres c’est le jazz de la mer Égée c’est le poème du mot bouzouki en (...) -
Nous cherchons une voix
10 avril 2015, par sebmenardNous cherchons une voix.
Nous cherchons une voix dans le noir.
Nous cherchons la route le jour et les pluies — nous cherchons l’image.
Nous cherchons un récit quelque chose pour la suite
un chemin.
Nous
nous cherchons les cabanes ouvertes — les herbes hautes et les bêtes — nous cherchons ceux qui traversent des frontières ceux qui passent des murs et des fossés — nous cherchons ceux qui marchent encore leur regard là-bas. Nous cherchons le son — nous cherchons le son exact et changeant (...) -
Un moment calme
6 février 2015, par sebmenardÀ un moment précis
tout serait calme.
Les herbes les bêtes les hommes sacs plastiques poussières et machines.
Plus rien ne bouge.
Le vent soulève nos souffles
peut-être nos peaux
nos ombres
là bougent
et puis rien.
Sur une montagne
quelque chose
on trace ça notre route
des yeux peut-être
on avance.
À un moment précis
peut-être
on arrête de redire
encore
dire
nos mots
les mêmes mots.
À un moment précis
peut-être
on écoute
on a la force d’écoute.
À un moment précis (...) -
Notre désir de tendresse est infini, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard« Certains appels à prendre la route s’entendent bien comme des cris insurrectionnels, comme de véritables appels aux armes, et celui-ci en fait certainement, à son étrange manière fervente, partie. » (Hugues Robert, Librairie Charybde)
« une incantation lancée au lecteur, obéissant au rythme de la personne qui cherche son rythme de marche » (Patrice Maltaverne, Poézine Traction-Brabant)
« Rien à ajouter, rien à retrancher à ces enchaînements de mots qui – lorsqu’ils nous frappent, nous pénètrent, nous (...) -
Un murmure à l’oreille
8 février 2015, par sebmenardUn homme apparaît dans la lumière qui murmure à l’oreille — répète quelques mots — il essaie — il articule il tente d’articuler.
Il dit :
y’a pas de place. Puis il continue.
Répète quelques mots.
Il dit :
y’a pas de place y’a pas de mots je sais pas Butée de langue dessus.
je sais pas Et tout continue — tout tourne.
Plus tard — sur d’autres routes — une femme dit :
tu peux pas comprendre c’est pas possible d’expliquer
Quelques instants
ça flotte
puis — les choses qu’on appelle choses (...) -
Notre désir de tendresse est infini
15 novembre 2014, par sebmenardInfini.
Notre désir de tendresse
est infini.
C’est
la caresse d’un vent d’hiver
sur la courbure d’une colline.
C’est
une main qui passe
dans les branches
des arbres
gelées
matin de novembre.
C’est
la caresse d’un souffle sur les herbes
vert vert
couchées
à flanc d’un mont fertile.
C’est le souffle
directement posé là
sur les poussières sous nos pas
sous les pieds nus de ce gamin qui marche
en riant.
C’est la peau des mains d’un musicien
quand il vient faire
chanter son (...) -
Un homme apparaît dans le noir
25 octobre 2014, par sebmenardÀ un moment précis
surgit de quelle nuit
un homme apparaît dans le noir.
Il marche seul.
Entre les arbres une langue d’asphalte est là qui va serpent dans le noir.
À côté un torrent à coté peut-être — un cheval qui court galop dans les herbes fraîches.
Rien n’est certain.
Alentour c’est tout noir nul village nulle chaumière nulle cabane roulotte caravane ni grotte. Ce serait une passe entre deux versants — une passe entre deux plateaux — un territoire de bêtes.
L’homme avance et marche lent — (...) -
journal permanent | 5 novembre 2016
5 novembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Dans une bibliothèque : La Main verte (Hervé Bourhis). Ça résonne — quelques dizaines de minutes après avoir terminé la lecture — cette idée d’abeilles et de mots.
(malgré toutes les urgenceset les gravitésnous gardons la tendresse)
Un journal-poème.
En ligne.
(et j’ai aussi la piste d’un fichier HTML simple où mettre le texte de Prague). Le ciel du soir rouge rouge (pourquoi ne suis-je pas monté sur la colline ?). Mis à jour tous les 14 tracks que j’appelle « (...)