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Lathi — Saari.
39km.
Beau temps. Vent de face. Des averses dans l’après-midi — on évite.
En deux heures dans un café de Lathi on a inversé beaucoup de choses concernant ce voyage. C’est à la fois réjouissant et surprenant. Simplement continuer le voyage. Toujours. En toute circonstance en fait. Faire liste et comptes de toutes ces pistes — ne rien perdre — ne rien oublier.
Ça se bouscule aussi d’une certaine manière. Le voyage s’arrête-t-il lorsqu’on sort (...)
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vie de route
Articles
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journal permanent | 3 juin 2016
3 juin 2016, par sebmenard -
journal permanent | 5 juillet 2015
5 juillet 2015, par sebmenard83km.
Weisheringer See — Oberndorf.
Grand beau et encore plus chaud (ce type qui disait que ça serait comme ça deux degrés de plus tous les jours dans sa langue à lui qu’on comprend à peine.
Au matin on commence par se jeter dans l’eau fraîche du lac – c’est beau – c’est calme – pas un bruit – en face un feu encore - quelques bêtes pour filer aussi dans le ciel sur l’eau.
Champs : maïs blé pomme de terre (quand même : les panneaux kartofellland) et houblons — fraises une fois - annoncées produites (...) -
Je suis un monstre des chemins | 58
18 avril 2016, par sebmenardDes poussières des rivières ou des boues des chemins des secousses des milliers de secousses — une voix derrière un mur répond dans sa langue dans ta langue tout se mélange et collines alentours plongent dans le soleil vert vert d’avril — sur ta peau c’est chaud montre-moi monstre tes crasses ta peau chaude chaude des soleils et des kilomètres.
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Monstre des chemins | 17
16 juillet 2015, par sebmenardOn traverse le fleuve à bord d’un bateau et regardant le soleil dans les yeux — on entend quelque chose un bruit de diésel et de flottes — sur l’autre rive on trouve un panneau et on lit des bornes — pleine puissance dans un défilé d’arbres de flotte et de ciel — on arrive dans une ville et on trouve une femme — elle raconte des histoires d’ici des histoires d’avant — dans la nuit presque là déjà de se main elle montre un coin pour nos fatigues — nous on fait un feu et nos peaux sentent ce qu’elles doivent (...)
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Je suis un monstre des chemins | 59
22 avril 2016, par sebmenardMoustiques ce serait le titre d’un poème affreux et qui pique pique pique te suce les liquides — Moustiques ce serait le nom d’un récit mal mené mal dit mal vu mal à la peau ‘vont finir par nous avoir ces bêtes — nous tous ici pareil monstre ou pas monstre d’ailleurs pique pique pique dit la dame et se marre.
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Je suis un monstre des chemins | 60
23 avril 2016, par sebmenardElles hurlent les bêtes le noir 20h49 pleine lune et chiens peut-être - une chouette dans la nuit tu penses au mot cabane au mot camion au mot chemin au mot monstre au mot poussière ça fait beaucoup — tout en même temps tout ça file file à une vitesse la vie — la vie de monstre la vie de route la vie la vie la vie.
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Monstre des chemins | 4
17 juin 2015, par sebmenardEn regardant les champs nous avons le souvenir d’un coup de ciseaux sur une carte bancaire — nous avons perdu les mots les clefs — on ne sait plus l’heure et les ombres qui attendent au coin des rues — nous filons monstres tendres et doux pissenlits le bitume.
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À Kusijac et avant Kusijac (vers Kusijac)
22 décembre 2015, par sebmenardC’était une de ces journées chaudes et des Balkans. Nous avions traversé un défilé — des tunnels — des villes et des asphaltes brûlants. On roulait plein Est. Rien ne change. Diésel et suée. Péniches et chiens. Pastèques. Flottes.
On longeait le fleuve. On s’était dit qu’on s’arrêterait au bord de l’eau. On voulait s’y jeter. Qu’importe les sacs plastiques les bouteilles vides et les métaux lourds.
Des frigos. On cherchait des frigos pour des liquides. C’était à cette époque où déjà les étés ne ressemblaient (...) -
En fixie vers l’ouest
1er octobre 2015, par sebmenardComme on avait décidé de rouler vers l’est on cherchait des signes de l’est et assez de dinguerie pour nos histoires. On manquait certainement une grande partie de ces petits signes. Ce n’est pas qu’on n’allait vite — mais on manque toujours beaucoup de signes — et nos suées trempent tout.
Il faisait vraiment chaud ce jour-là et on suivait le Danube car c’était notre plan pour plusieurs mois. En fait il faisait tellement chaud qu’on cherchait un coin pour se mettre à l’eau : on laisserait nos affaires (...) -
journal permanent | 11 février 2016
11 février 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Un truc je n’y avais vraiment pas pensé : des notes du vélo — simplement ça.
Préparer l’ensemble — tout monter sur les bécanes — lever à 4h30 demain matin — la route — à nouveau.
Que ce truc alors on avait voulu rouler vers l’Est (ou notre Est lointain comme je commence aussi à nommer le fichier qui contient tous ces mots) devienne pour quelques temps et pour une partie au moins un feuilleton hebdomadaire repris par un quotidien — c’est une proposition (...)
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