Nous nous déplaçons.
Nous nous déplaçons parfois quotidiennement.
Je ne sais pas si on peut dire que nous avons entamé une période nomade.
J’ai besoin de penser ces mots.1
Il y a des périodes ainsi.
Puis nous nous arrêtons : quelques jours dans une ville — au bord d’un fleuve — quelques semaines dans un village.
Le mouvement reprendra.
Notre corps est dans ce mouvement.
Nous avons la tête dans ce mouvement.
Quasiement aucune difficulté à repérer mes objets — les ranger — les retrouver — c’est (...)
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écrire
Articles
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Alors lire
17 septembre 2015, par sebmenard -
journal permanent | 4 juillet 2021
4 juillet 2021, par sebmenardd’autres pistes : Louis Espanissous Zeno Bianu quelque chose qui se trouve dans "Résister en dansant » (des invectives ?) (quelque chamanique chose à laisser surgir) p. 35 p. 71 SILENCE
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journal permanent | 27 mai 2013
27 mai 2013, par sebmenardUne grosse vague je commence un truc qui s’appelle L’odeur du gasoil à la frontière syrienne et qui n’a sans doute aucun rapport avec l’actualité mais pourtant — pas possible se taire et pourtant — j’écris un morceau mais çe ne marche pas — c’est pas ça qu’il faut dire — ça rate et craque — c’est le poème du jour il est inachevé :
Dans la boite de conversation Gmail il y a un rond vert à côté de son nom et puis un message s’affiche — il dit qu’il est rendu il dit que c’est bon ça va et sans doute une ou deux (...) -
(qui) entrent en Roumanie
27 décembre 2010, par sebmenardphotographie : SebMénard, Roumanie, 2005, frontière Serbie / Roumanie, Ilford FP4, scan de négatif.
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(qui) entrent en Roumanie cadavériques Timişoara véridique ou pas charrettes et chiens errants mes fantômes au grand complet — sur quel cliché Dacias rouillées merci coupez le film la bande — et yeux fermés ça ne change rien ça reste — ça (...) -
journal permanent | 2 décembre 2021
2 décembre 2021, par sebmenardlune encore plus finejaune fine fineau nord
qui ne connaissent pas leurs ancêtresparlent parfoisd’une ethnieune langue perduequelque choseet peut-êtreils en viennentou peut-être pasmais ne savent pas ne savent pas ne savent pas
mais parfois en état de poésie si connecté au tout le tout le tout s’aboie en dedans en pleine langue bien pendue pour une fois — comme si de rien n’était. -
journal permanent | 28 janvier 2015
28 janvier 2015, par sebmenardLa journée était raide – pour les 14 Tracks je note qu’un homme chuchotte à mon oreille ou quelque chose comme ça – ça n’est pas très clair – je note aussi un moment calme (après taf par exemple bécane) – rien n’est clair – dans le casque je mets Marcel Khalife mais j’ai besoin d’entendre des cordes qui claquent — dans mon casque je mets le Trio Joubran – j’imagine que ça va aider que ça va sortir que ça doit sortir – je mets Safar dans les oreilles – j’écoute Majâz – Majâz signifie métaphore – ça se mélange là (...)
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journal permanent | 18 juillet 2014
18 juillet 2014, par sebmenardAi fait beaucoup de mises en ligne – la forme du journal – je ne sais pas quoi faire – plutôt épurer – garder un truc par jour plutôt que des notes comme ça – et en même temps : tout ce qui figure ici a sans doute besoin d’y être – ou alors ramasser sur une semaine – un mois – mais ça ferait vraiment trop – sais pas.
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journal permanent | 30 octobre 2017
30 octobre 2017, par sebmenardJe ne sais pas trop ce que je fais là. Devenirs du roman : écriture et matériaux :
« Le réel c’est de la pierre, de l’acier, de la chair et de l’eau, du béton, des sécrétions, des animaux bizarres, tout ça ne se laisse pas coincer entre les pages d’un livre, ça écraserait ou ça saloperait tout. » (Vincent Message, p. 19)
« De 20 à 30 ans, je n’ai pas écrit de roman. J’en ai à peine lu : seul le réel m’intéressait. Sa perversité, ses ciconvolutions infinies. Je faisais des enquêtes, j’écrivais des articles : (...) -
journal permanent | 29 octobre 2015
29 octobre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Ce qui est vraiment compliqué : écrire lorsque c’est là – lorsqu’elles viennent – lorsqu’elles surgissent comme dit Cavafy – enfin quand on a l’énergie la phrase la bonne phrase en bouche – car la tenir c’est ça le plus dur – après parfois hop ça disparaît. -
journal permanent | 27 octobre 2013
27 octobre 2013, par sebmenardÀ un moment — sans vraiment savoir pourquoi ni même si je pourrais vraiment tenir la marche — je décide d’écrire une série de 36 textes qui seront des poèmes des aujourd’hui pour que demain (...) — et j’écris quelques heures après le premier de ces textes — je ne suis pas sûr de mon coup mais je me donne donc 36 jours pour écrire 36 poèmes ainsi (ou pas).