Debout sur pied droit à tourner les pages des monstres morts, des lieux sûrs, des virgules (puisque j’en mets désorMAIS) — j’avais pourtant noté quelque part cette idée de méditer tant à matin qu’à soir — nous avons d’autres tremblements dirait-on.
Et si donc tu n’étais plus bon qu’à recopier des textes, des mots, ceux des autres ? (enfin ?) (non !!!! cette blague !)
Çalors le livre pris hier à la bib. pour le petit Z. (que je fais apparaître icite dans le journal ?) — est donc fait de poèmes de Pierre (...)
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Rouzeau Valérie
Articles
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journal permanent | 27 juillet 2017
27 juillet 2017, par sebmenard -
journal permanent | 21 novembre 2012
21 novembre 2012, par sebmenardLa première chose que j’entends c’est le oud de Munir Bashir — en réalité le oud c’est toute une histoire — on pourrait même tracer des trajets avec le oud — comme ça dans les oreilles le oud de Munir Bashir — variations. Le jour des feuilles
Le jour des feuilles c’est le vent la pluie c’est des gouttes — des gouttes froides en fait pas vraiment des pluies le vent soulève tout — le bitume bleu noir le jour des pluies c’est jaune orange et les lampadaires au dessus ça fait tout un monde — il y a bien les (...) -
journal permanent | 24 octobre 2017
24 octobre 2017, par sebmenardTôt à lire.
Relecture de Tabacaria de Fernando Pessoa :
« Aujourd’hui je suis divisé entre la loyauté que je dois au Tabac d’en face, chose réelle au dehorsEt la sensation que tout est rêve, chose réelle au dedans. »
(et puis retrouver l’Apothicaria de Valérie Rouzeau)
Ou encore, pourquoi être tombé sur L’Ascension du Mont Ventoux (Pétrarque, traduction Denis Montebello) ?
« Dans une petite vallée, nous rencontrâmes un vieux berger qui tenta de mille manières de nous dissuader de monter, nous (...) -
Blocs | 44
26 août 2019, par sebmenardles hommes durent moins longtemps que les cailloux (Valérie Rouzeau) et se compostent et s’encombrent comme je lui demande au poème à lui aussi de se composter et à la vie ce qui est la même chose disons — je lui demande la même chose oui oui — et la poésie est un train fantôme du 21ème siècle — et les poètes sont des voyageurs immobiles sur un quai vide — et le passage d’un détritus plastique volant est un signe de notre néant de notre nanan de notre (...)
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journal permanent | 27 novembre 2012
27 novembre 2012, par sebmenardLectures du matin : Karl Dubost — Drmlj — Fred Griot (le lâcher régulier) — qu’est-ce que c’est — quelques pages du bouquin web dans le matin. Hier soir dans l’endormissement causée par la fatigue — on prend tout de même le temps de discuter lentement d’un projet à venir — je repense au texte de Mahigan Lepage — les outils du nomade numérique — on essaie d’évaluer notre budget — c’est au hasard en fait — c’est surtout pour évaluer le temps nécessaire pour réunir tout cela — on essaie d’évaluer quel type (...)
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journal permanent | 4 mai 2015
4 mai 2015, par sebmenardDans la bagnole ça sent le weekend de punks on dit même si on est surtout pas punks parfois on dirait indiens – on pense à avoir un camion et on va filer en vélo – ainsi va la vie – écriture : saturé de théorie j’accumule les notes et les mots-clés – les idées les pistes – à peine le temps de voir ce qui s’ouvre – viendra dans quelques temps – question de semaines pour cette respiration – le soir en lisant le journal de François Bon je pense au Bureau de tabac de Pessoa – je ne sais pas vraiment pourquoi je (...)
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journal permanent | 17 juillet 2017
17 juillet 2017, par sebmenard« Test amis en vers » (Avertissement ?) dit Valérie Rouzeau (mais où ?) — et donc on pourrait mettre les citations dedans le texte, en fin de volume, à travers, en travers, par devers, en italiques, entre guillemets (et on le retrouverait chez JP Dubost par exemple) il reste une question d’importance : quel travail honorable honorer pour les jours ? (être « poète officiel de la SNCF » serait hors-concours — bien entendu).
Je lis Mario Rigoni Stern, Arbres en liberté, et je pense qu’ensuite se défaire (...) -
Rouzeau, Valérie | Quand je me deux
16 août 2016, par sebmenardTRR…
Voici d’iliade longtemps j’étais petite enfantEt je touchais à toutAlors « la trafiquante » mon père me baptisaou plutôt me rappela. Avec ce sobriquetJe devins fière fière fière comme une bougieTout s’éclairait même le crapeau pisseurCaché trrès au fond de mon cœur.
Je trafiquais des éléphants microscopiquesDes fourmis géantes du vrai Moyen-ÂgeAux pattes griffues de griffonÀ la crinière de lionÀ la queue de poissonDes balais élastiques une ménagerie tactique.
Trafiquante puisque j’embarquais la (...) -
Rouzeau, Valérie | Quand je me deux
27 juillet 2017, par sebmenard« LOCO GIORNO (rail mouvi)
À Jean le Jour, of course, et à Michel Fréard, Jérôme Prévost, Jean-Pascal DUbost, Arlette Albert-Birot, ainsi que l’anonyme cheminot qui se reconnaîtront.
D’octobre fou jour John in Paris en gare de l’Est rendez-vous nousAllons dans la Pouilleuse Champagne en haut de la rémoise montagneFucking bubbles nous nous lançons dans une conversation qui griseWe gave a party for the gods Zeus Apollon Diane DionysosY étaient tous the gods all came. Comme au loto les numérosSortent un (...) -
journal permanent | 3 janvier 2022
3 janvier 2022, par sebmenardhabitat : peu importe sa taille, mais besoin des essentiels (où dormir, où manger, où travailler, où se laver — et concerne chacun au sein du foyer… et la possibilité d’aller et venir dehors, la possibilité d’être au dehos)
un rapace tourne dans le cielpremiers jours de l’annéedix ou quinze degrés« c’est le premier hiver où il fait si chaud »dit mon fils de 5 ans
la poésieest-elleun étatd’auto-hypnose ?l’état de flowde concentrationintensel’être làdu poèmec’est la vievraiment làquand làtout est là
une (...)
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