« Jack Kerouac Où donc part-on quand on a n’y va pas mais s’y rue tous les chaque matins vite feu sur le jour d’huy, si que le monde a tout d’un compte de faits divers et d’idiots qui tirent la bobinette et boum une bombe tombe, et hop les fleurs sautent de joie, mais mince les forêts reculent, et vu qu’on naît toujours à la place du mort, aussi là seul si seul là, cap sur le terme, et d’une très-physique expiration et en soufflant profondément n’y allons pas, croire qu’on n’y va pas, vu qu’on y va — » (...)
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Rouzeau Valérie
Articles
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Dubost, Jean-Pascal | Et leçon et coutures
13 juillet 2017, par sebmenard -
journal permanent | 31 juillet 2017
31 juillet 2017, par sebmenardSoir avec A.
Je mets une plombe à formuler ce truc d’être dans la rue, d’être dans la rue pour y vivre, s’y rencontrer, échanger, parler, décider peut-être aussi : Mario Rigoni Stern évoque la réunion annuelle de décision de partage des bois (et le travail, en groupe, qui suit, dans les bois) (récit de la pause du midi, des discussions, du repas et de la reprise du travail) (son du bois coupé), il évoque encore le vieil émigrant (le dernier voyage d’un dernier émigrant ?) de retour sur sa terre natale (...) -
journal permanent | 24 février 2022
24 février 2022, par sebmenardhier j’écoutais Valérie Rouzeau direqu’écrire en ces tempsc’est compliquéouaip voilà
après-midi à grelinerporter ratissergrattersemer
au soir je rentredans l’abriau chaudles mainscourbatturées je suislà -
journal permanent | 18 mai 2022
18 mai 2022, par sebmenardlu et relu Valérie Rouzeau
à l’abri : comme les bêtes tournent autour de l’inconnu — par curiosité, et par instinct — nous tournons autour de Babadag et les vents balaient la poussière les graminées jaunes — le soir, ça sent le feu, le plastique chaud, la friture et le bois vert.
voir Fado, de Stasiuk.
à l’abri : rien de plus fragile que la fragilité à laquelle tout conduit (Bouvier) sinon grosse journée à fendre classer ranger bûcher — bûcher le bois d’abord — rien de plus fragile prépare lentement (...) -
journal permanent | 8 février 2023
8 février 2023, par sebmenard« Par la suite, il y aurait Les Radis bleus de feu Pierre Autin-Grenier dans la même veine et autant de joie pour moi lectrice. Je n’avais pas encore lu de poésie contemporaine anglo-saxonne, où le quotidien est légion si j’ose dire, je n’avais encore rencontré ni Stephen Romer ni Susan Wicks, et j'explorais ces espaces nouveaux avec gratitude. »Valérie Rouzeau, Éphéméride.
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journal permanent | 15 décembre 2021
15 décembre 2021, par sebmenardjours au plus sombrelumière dans le gris noir
matin brumeépaisse mouillée bien bien
continuer
Valérie Rouzeau, Éphémèride : les pp. 119-121, et 122-129 (mais où ai-je mis le livre ?)
soirvélotrois perdrix deux chevrettes
un vol de cygnesle long du fleuve
maintenant que les jours s’effacentje prends notedes trois perdrixdes deux chevrettesdu vol des cygnesà remonter le fleuveje prends note et les trois perdrixsont trois perdrixdeux chevrette deux chevrettesun vol de cygnes vol de cygneset le (...) -
journal permanent | 24 septembre 2021
24 septembre 2021, par sebmenardmaintenant que les jours s’effacentje dompte des lunes pleinesen me couchant si tôtqu’un poète ne veut rien dire — et il y a quelque chose qui me couleen dedans attentionrien de divin ce n’est pas fe çaqu’on cause (si tu vois ce que je veuxdire) — le reste du jourà tenter d’une autre manièrde fabriquer de la terre— la poésie.
je note encore : le dernier Jean-Pascal Dubost, comment ai-je pu le laisser passer ?et Valérie Rouzeau
À l’abri : encore que certains soirs, c’est étrange, et pourtant c’est bien (...)
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