Qui bouillant baillant ballant les bras ballants - sont là qui arpentent les rues leurs plaines et se savent sans rien - seuls face aux silences et ça résonne - à l’intérieur - leurs têtes tapent encore un peu les murs et les immeubles - dans leurs rues ronronnent les moteurs à air frais.

Qui attendent à l’ombre pendant que les voix des gosses et leurs ballons sur les pavés sacrés - sacrés comme le soleil et toute une ville entière sacrée - sacrée comme leurs gueules toutes marron et tout autour les fusils sont là.