Qui sont dingues et gris quittent des villes les vendredis saints - dans l’odeur du bitume et des sueurs ils s’en vont secoués saqués saqués et marchent dans les rues vides comme dans leurs corps et maigres s’en vont - secoués saqués saqués sans savoir c’est quoi vivre sans savoir et rien.

Qui se chargent seuls au milieu des rues des boulevards - pédalent dans leurs plaines et matent passer vivre avec leurs yeux rien que leurs yeux - ils s’en prennent charge et s’avancent enfoncent leurs corps à travers tous et sacs plastiques et sacs leurs vies les nœuds.