Qui se chargent seuls au milieu des rues des boulevards - pédalent dans leurs plaines et matent passer vivre avec leurs yeux rien que leurs yeux - ils s’en prennent charge et s’avancent enfoncent leurs corps à travers tous et sacs plastiques et sacs leurs vies les nœuds.

Qui se voient marcher nus blancs dans le soleil - ils ne savent pas où ils marchent - ils ne savent pas comme ils parlent - ils ne savent pas leurs mondes ils ne savent plus leurs noms ils ne savent plus comment ça marche un corps déjà leurs pas - comment ça marche leurs pieds d’abord un et puis l’autre - un type est allongé à l’ombre qui a les yeux fermés.