Qui se cognent aux parois - qui se relèvent qui se trainent dans les rues des villes et seuls cognent - s’imaginent dingues et rêvent leurs pas sur les pavés les trottoirs dans l’odeur du bitume ils fondent et les larmes un matin - ils se noient tout autour le reste défile rouge blanc rouge blanc rouge blanc.

Qui sont dingues et gris quittent des villes les vendredis saints - dans l’odeur du bitume et des sueurs ils s’en vont secoués saqués saqués et marchent dans les rues vides comme dans leurs corps et maigres s’en vont - secoués saqués saqués sans savoir c’est quoi vivre sans savoir et rien.