Qui marchent - marchent - marchent dans les rues chaudes tous aveugles - aux abords des temples et des pierres leurs suées pleines de sel contre leurs corps et les murs tout doux poussières - leurs vies dédales.

Qui cherchent cherchent les errants dans les échoppes au coin des rues les potions de leurs vies - les dingues les dingues ils ne s’arrêtent jamais ils courent et ramènent dans leurs carnets leurs poches - le nom caché des herbes et des vents.