Qui cherchent cherchent les errants dans les échoppes au coin des rues les potions de leurs vies - les dingues les dingues ils ne s’arrêtent jamais ils courent et ramènent dans leurs carnets leurs poches - le nom caché des herbes et des vents.

Qui n’existent pas - qui restent à l’étroit des villes et sont à peine - fantômes à peine sur les pavés à travers les murs et les pierres ils peuvent toujours aller - leurs pas résonnent en silence sacs plastiques et mégots de clope - plus loin un type braille qui remonte le poisson.