En passant le pont j’aperçois sous les flottes une barque un type est sur l’eau qui pêche et il pleut l’étendue de flottes est immense la Maine déborde — il ne pêche pas la truite en Amérique ça non — encore que — et moi-même personnellement je ne pêche jamais (rarement) — mais ça m’a tout de même fasciné une fois de plus : c’est ce passage à cet endroit — le pont la flotte — les trains et les bagnoles qui filent et le type là — sur la barque.
La Revue des Ressources publie des extraits de la série La Route ou (...)
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journal permanent | 2013-11
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journal permanent | 8 novembre 2013
8 novembre 2013, par sebmenard -
journal permanent | 7 novembre 2013
7 novembre 2013, par sebmenardQuoi faire : dans le fichier contenant les notes que je prends au fil du temps je trouve à la date du 7 novembre ceci : J’ai repensé longuement à l’écriture — me questionne en ce moment — je sais bien certainement on ne comprendra pas — peu de chances en tout cas que je comprenne —
Et ça s’arrête comme ça.
Pas eu le temps de finir ? Pas eu envie ? Pas la peine ? Pas réussi ? Ou bien si justement : fait exprès (...) -
journal permanent | 6 novembre 2013
6 novembre 2013, par sebmenardPas les mots — fâché mais contre quoi. Nicolas Bouvier écrit (Le vide et le plein, carnets du japon 1964-1970) :
"Notre quartier, territoire de soyeux pauvres, vit dans l’ombre austère du Daitoku ji. Le temple — plutôt le complexe de vingt-deux temples qui le composent — est pauvre et puissant, le quartier est pauvre-pauvre mais nourrit les temples qui usent de leur prestige et de leurs superbes bâtiments pour faire vendre la soie."
C’est surtout cette répétition : pauvre-pauvre qui claque — (...) -
journal permanent | 5 novembre 2013
5 novembre 2013, par sebmenardLevé avec en bouche un texte de la plaine — un truc pour répondre aux images d’AnCé t. — mais mis au moins une heure pour le retrouver — pour le sentir à nouveau dans la langue — et donc noté une phrase puis la gare et la journée de boulot qui assomme l’ensemble.
Ce défi des 36 poèmes n’est pas si simple — et d’un autre côté il fait avancer très clairement — exemple avec la série fictions des routes et des rails — qui avance bien plus lentement — mais finalement peut-être plus clairement.
Train du matin (...) -
journal permanent | 4 novembre 2013
4 novembre 2013, par sebmenardHier cet article de Jean-Christophe Courte à propos de train et de vélo et aujourd’hui le train bondé — reprise après congés sans doute — et donc entre bagages et places assises — couloirs — à peine de quoi mettre le vélo — regards plein de tendresse quand on avance avec la bécane à la main de ceux qui ne veulent pas bouger leurs sacs — wagons conçus pour le voyage exceptionnel et uniquement plaisir et pas vraiment pour le déplacement quotidien et chargé quand on file vers nos tafs à 6h30 le matin — (...)
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journal permanent | 3 novembre 2013
3 novembre 2013, par sebmenardNe rien cacher : même les tentatives comme ces 36 poèmes — les mettre en ligne — et attendre — prendre le risque — déjà prévu d’en écrire 36 donc mais ça sera quoi — est-ce que ça se tiendra vraiment —c’est cela en même temps l’excitation. Ce texte de Thierry Titi Robin fait beaucoup de bien — signaler ça à mon pote A. Le temps de l’introspection ça ne vient pas comme ça — j’ai déjà dit l’importance du sas train chaque jour de boulot pour cela — et puis donc ce moment pour penser c’est là. Cette image a été (...)
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journal permanent | 2 novembre 2013
2 novembre 2013, par sebmenardAvoir fait le choix de lire plus de théorique là — et donc devoir (s’obliger se forcer) laisser de côté les lectures narratives et poétiques — non on en gardera toujours certaines — mais penser se rappeler que c’est ainsi pour l’année — que toute l’année d’ailleurs c’est comme ça — on prépare la bifurcation.
À trois reprises donc entendu dire qu’on était des voyageurs — circonstances parfois différentes mais tout de même — en douze mois avons quitté une fois la France — pour 12 jours — il est temps très (...) -
journal permanent | 1er novembre 2013
1er novembre 2013, par sebmenardUn truc à soi — cette histoire de cabane et de mobilité — le coup de la cabane c’est pas la première fois qu’on y pense — et donc ça donne ce "poème".
Nous — jeunes salariés et étudiants — puisque c’est comme ça qu’il faut faire pour vivre désormais — on sait ça depuis longtemps : est-ce que faire la liste des injustices ça nous servirait ou pas — sais pas — nulle poésie là.