jour d’automne10°C
soleil
cantate interminable
je coupe-tailledu petit bois
je fendsdes bûches
rien de plus
rien de pluspour la poésie
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journal permanent | 10-2020
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journal permanent | 18 octobre 2020
18 octobre 2020, par sebmenard -
journal permanent | 17 octobre 2020
17 octobre 2020, par sebmenardla hacheentre dans le bois (rentre ?)
d’un couple son de la hache
(penser à dénicherun autre modèleplus grandplus lourd peut-êtreaussi)
j’écris peuces jours
il y a toujours pourtantcomme un gestequelque choselàchaque jourquelque lettres je veux diresur un carnet sur la machine
avec l’outil j’hache fine et trancheles morceaux de boisles billotsje les récupèreici ou làdiscrètementje récupère et j’hache
écrirec’est la même chose
je (...) -
journal permanent | 12 octobre 2020
12 octobre 2020, par sebmenardEt maintenant je pense au Pays où l’on n’arrive jamais :
« Les deux sœurs de Gaspard menaient grand bruit pendant un jour dans l’auberge Berlicaut. Puis, dès qu’elles s’étaient éloignées avec leurs paretns, tout rentrait dans le grand silence de Laminval. De nouveau le calme des prairies pénétrait jusqu’au fond de la cuisine et l’on entendait bruire la forêt sous les profondeurs du ciel. Les murs répercutaient longuement les pas des habitants qui vaquaient à leurs occupations éternelles. » (André Dhôtel) (...) -
journal permanent | 10 octobre 2020
10 octobre 2020, par sebmenardInvité hier à partager la scène avec un duo d’ami : guitare et n’goni — A. dit qu’il s’agit de venir avec la voix avec les textes comme avec un instrument et c’est bien ça qui se déroule et dans une grande écoute mutuelle, réciproque — une petite vingtaine de personnes présentes plongées dans une écoute profonde et douce et souriante et bouche-bée — G. que je rencontre un peu plus tard dit que c’est Giono dans L’homme qui plantait des arbres, le poème, et donc : dix années de travail pour s’en convaincre et (...)
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journal permanent | 8 octobre 2020
8 octobre 2020, par sebmenardtrain bondéle 7h52de Quelque chose que je rends à la terre
je lisP. Descola
dix ou douze pagesdans la nuit
la proximité du roulisla fatigue
dix ou douze pagesclaires enfin
et tenter de reprendre le fil des pensées d’hierpar exempletenir -
journal permanent | 7 octobre 2020
7 octobre 2020, par sebmenard16h02 dans un quartierde tôles et de pavillons un quartierde béton et de bitumeau nord-est de Nantesj’attends un buset les bagnoleslitanie incessantede gasoilet d’acierje m’imperturbalechercheen dedans
(adresser le poème ?à quelqu’un ?adresser le poème ?à quelque chose ?
« Antonin Artaud disaitqu’il fallait écrire un poèmede la même façon que l’onécrit une lettreen s’adressant à quelqu’unet qu’un poème sansdestinairen’avait pas d’existence »Serge Pey in. « Lettre à chanter au Seno José Martin Elizando », (...) -
journal permanent | 6 octobre 2020
6 octobre 2020, par sebmenardquand Edith Azam joue du kalimbaquand Laurence Boiziau dit un textequand Edith Azam joue du violoncellequand Laurence Boiziau lance des métronomes (des métronomes ?)quand Edith Azam dit un texte du père de Laurence Boiziauquand Laurence Boiziau joue du violoconellequand Edith Azam dit un textequand ça tente, ça cherchequand Edith Azam et Laurence Boiziau saluent
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journal permanent | 4 octobre 2020
4 octobre 2020, par sebmenardmatinée et déjeûner en forêtl’étang les pins maritimes le ciel bleu gros blancs (j’allais écrire cotonneux) j’ai les motsmoyenne-montagne en bouche
l’hiver à venir : quelques temps en montagne ?l’été prochain : poursuivre un fleuve ?
les premiersles marroniers d’Inde virent au brun
écrire, toujours :fouiller l’intime boisénotre sous-bois intérieurnécessaireet décisif -
journal permanent | 3 octobre 2020
3 octobre 2020, par sebmenardpassage tôt le matin chez le maraîcherun tour dans le petit jardinpuis bricolageréparation démontagemorceaux de boisoutils en mainpendant que la pluie grosse et longue pluie froide d’octobre
pensée lente égrénée(sciure)trouver comment dire bien à l’amique c’est tenir ensemblemême quand « petit moral » parler, apprendrechercher quelque choseensemble
je cherche un peutourne autour
voilà :
mon amiça fait quelques temps que j’essaie de comprendremais là ce soirsous cette pluiefroide et d’octobreje sais mon (...) -
journal permanent | 2 octobre 2020
2 octobre 2020, par sebmenardLes sons de la forêt.
« paradigme holistique : ce Soi s’envisage comme un Tout planétaire. Il y a interdépendance entre le Tout et ses parties (systèmes de Système), c’est-à-dire entre les acteurs réseau sur le fond d’une gouvernementalité anthropocénique de type cybernétique (systémique et organique). L’auto-régulation se fait par l’installation de dispositifs externes et de dispositions internes. Concernant les dispositifs externes, il y a généralisation du principe panoptique par la multiplication de (...)