Fin.
Carton.
Vider.
Envie de tête pour la route et de pensée.
Ça.
Essentiel.
Envie de cabane pour ensuite.
Dans la nuit les phares éclairent quelque chose là devant tout droit on avance – déclenche – qu’importe le grain tout ça – que les images les mots transpirent de vivre.
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routes
Articles
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journal permanent | 29 avril 2015
29 avril 2015, par sebmenard -
journal permanent | 27 juin 2015
27 juin 2015, par sebmenard112km.
Blussans — Rosenau.
Beau temps et vent d’arrière.
Nous descendons toute la journée : ligne de partage des eaux méditerranéennes et des eaux de la Mer du Nord ? – j’aime sentir ces changements : les vents les pierres – les eaux – quelque chose sans doute parle encore là à nos corps.
Longue suite d’écluses et leurs baraques à l’horizon qui s’effondre (l’horizon oui) au loin quelques montagnes – et vertes d’arbres.
Au soir
nous bûmes
deux bières (2)
à la terrasse d’un grill-pizza-brasserie
au (...) -
dans cette plaine (un récit) | les images (celle du village à côté)
12 novembre 2012, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
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journal permanent | 27 janvier 2015
27 janvier 2015, par sebmenardC’est beaucoup moins quoi – sais pas (j’allais dire réfléchi) – mais la lecture du mot vusiner chez Joachim Sené m’a tout de suite fait penser à usiner comme on l’utilise parfois ici — usiner un morceau de bagnole – usiner une calinch’ – usiner un petit plat – usiner un morceau de pain – usiner un poème un texte un bout de note dans un carnet – usiner du bitume – usiner un feu de bois – ces trucs-là – pour dingue.
Dans une salle du lieu du travail (le travail est-il un lieu avant tout ?) – je découvre un (...) -
journal permanent | 20 août 2014
20 août 2014, par sebmenard82km : le Canal > Casson > Nantes.
La pitance.
On avale 34 bornes de Canal puis on bifurque vers le Sud – on prend la boussole à un carrefour et on file vers l’Est – on passe à quelques bornes de NDDL mais on s’arrête pas – on file pour retrouvé Sucé et des histoires passées – quand on arrive en ville on vide des bières et on raconte des histoires – on mange de l’agneau des épinards de la coriandre et du riz c’est excellent – on est usé bien mais trop pour Michaux – longtemps j’ai eu une sorte de (...) -
journal permanent | 21 août 2014
21 août 2014, par sebmenardNantes – Talensac – Tête de l’île de Versaille – Bouzillé.
Pour la prise de notes : garder un carnet quoi qu’il arrive – mais aussi trouver un moyen d’envoyer (peut-être via bluetooth tout simplement) un fichier d’une machine à l’autre.
La liste des choses à faire avant campement pour la nuit est peut-être à refaire : ajouter par exemple “chercher de l’eau et un truc pour attacher les bécanes” (ça c’est pour nos contrées).
Woodstove : je suis sûr que ça pourrait se fabriquer ça un woodstove pour la (...) -
Monstre des chemins | 42
7 novembre 2015, par sebmenardAlors — nous les monstres nous allons — nomades sans doute et sans gasoil (enfin) : nous sommes de grandes bêtes maintenant — et d’ailleurs : n’y touchons presque plus aux bêtes — du moins de nos dents — et de fruits de légumes de nombreuses graines nos corps foncent lentement et même — dorment sous les étoiles — un peu d’eau quand même ou carrément s’y jeter — à l’eau fraîche et peu à peu — nous traçons très exactement notre tendresse infinie c’est (...)
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Monstre des chemins | 38
21 septembre 2015, par sebmenardOn arrive dans une vallée sans nom et sur une piste c’est poussière et soleil et sec sec — est-ce vraiment une vallée et ce qu’on fait là alors — des bêtes buffalos mais plutôt chiens pour nous gueuler dessus nous faire trembler quand même et nos sueurs est-ce qu’ils les sentent — on arrive dans une vallée et nos monstres sont là tête à tête dans nos têtes justement on arrive on se dit sans doute aussi des questions des questions des questions — nous avons des routes et des trajets dans les jambes les yeux (...)
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journal permanent | 30 mars 2015
30 mars 2015, par sebmenardPluie flotte et violence – savoir calmer – que parler soit calme – que parler soit le partage – travail.
Une série avec le train un blues : commencée sur l’iPod – pas sûr que ça tienne – l’imagine avec des images – des collages – genre comme ça mais ça fait beaucoup : le texte en bas une image de fond (l’arrivée du train à Draga – je l’appelle comme ça) et des images pêchées dans la série de la route.
Hier lu Beckett (Imagination morte imaginez) jusqu’à cette phrase hop (...) -
journal permanent | 10 novembre 2014
10 novembre 2014, par sebmenardLes vrais besoins ont une limite naturelle : nourriture, vêtements, abris, soin. Le superflu, lui, n’a pas de limites. Il est la cause principale de l’hyper-consommation qui ruine notre planète et empêche que les besoins élémentaires de l’humanité soient équitablement satisfaits.
Pierre Rabhi, La part du colibri.
Partir sur la route : le lieu où l’on pense.