avec Eleni Sikelianos, Le tendre inventaire des vivants et des morts
de nos vie tout trace tangue mais tient graines graminées cannes à sucre bambou tous nous dispersées, enfouies, germées, mangées, ruminées, frottées battues écrasées secouées rendues cycles et bête nous mangent — une continuation caresse humaine prairie cavalcades nues nous témoins traversons les saisons compost un signe du néant du cosmique dans leurs yeux le jaune et l’orange dansent avec le noir et un camion rouge qui passe est une (...)
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Sikelianos, Eleni
Articles
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journal permanent | 17 octobre 2022
17 octobre 2022, par sebmenard -
journal permanent | 20 mai 2018
20 mai 2018, par sebmenardJe ne connaissais d’Eleni Sikelianos que des poèmes (Du soleil, de l’histoire, de la vision et Le poème Californie chez Gréges, ou encore Le Tendre Inventaire des vivants et des morts chez Joca Seria) — j’ai pris un grand vol entendant vendredi soir Eleni lire des extraits du Livre de Jon, d’autres d’Animal Machine (Claro, traducteur lisait en écho…) — lisant Le livre de Jon, dans son éclatement exaltant j’ai la voix d’Eleni Sikelianos qui danse en anglais (il faut entendre cette voix dire !) — et aussi (...)
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journal permanent | 22 mai 2018
22 mai 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
ce que je veux arriver à direc’est un truc oùle surgissement d’un semi-remorqueserait la manifestation d’une force lointaineprofonde
quelque chose comme ça
(je pense aussiaux traces laissées par le feusur la terre)
(en lisant Eleni Sikelianos)
Relisant redécouvrant un texte écrit lors d’un atelierpar un jeuneoù il est question de son « cheminvers le bonheur »à 12 ans !!!
je prends noteplein d’humilitémoderne
(stationsdu cheminetc.)
Pour la lecture de (...) -
journal permanent | 27 juin 2018
27 juin 2018, par sebmenardà la Maison de la Poésie de Nantes d’où je reviens avec
Le poème californie (Eleni Sikelianos), Autochtonies (Laurent Colomb), Patismit (Lucien Suel), Stations du chemin (Daniel Biga), Carnet celtique (Jean-Pascal Dubost), bigarrures (Daniel Biga), Cahier de textes (Daniel Biga), La mère du cercle (Serge Pey)
et puis dans la routedans le sun
et puis l’idée d’utiliser une photographie
l’idée d’utiliser du son, de la musique plutôt, en atelier (Sugarhill Gang ? — comme dit Sophie G. Lucas ?) Skunk (...) -
journal permanent | 18 mai 2022
18 mai 2022, par sebmenardlu et relu Valérie Rouzeau
à l’abri : comme les bêtes tournent autour de l’inconnu — par curiosité, et par instinct — nous tournons autour de Babadag et les vents balaient la poussière les graminées jaunes — le soir, ça sent le feu, le plastique chaud, la friture et le bois vert.
voir Fado, de Stasiuk.
à l’abri : rien de plus fragile que la fragilité à laquelle tout conduit (Bouvier) sinon grosse journée à fendre classer ranger bûcher — bûcher le bois d’abord — rien de plus fragile prépare lentement (...) -
journal permanent | 23 mai 2018
23 mai 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
Les premiers mots du Livre de Jon (Actes Sud) sont :
« Ce livre est pour toute ma tribu, et pour quiconque lui ressemble. Il est pour chacune de nos versoin de Jon, pour la version intime qu’il avait de lui-même, et pour cette version parfaite qui flotte quelque part dans l’espace idéal où sont projetées nos pus belles ombres. »
(traduction de Claro)
je ne sais toujours pasce qui me pousseà écrire çaou autre chose
quel chemin à parcourirvers le silence (...) -
Blocs | 44
26 août 2019, par sebmenardles hommes durent moins longtemps que les cailloux (Valérie Rouzeau) et se compostent et s’encombrent comme je lui demande au poème à lui aussi de se composter et à la vie ce qui est la même chose disons — je lui demande la même chose oui oui — et la poésie est un train fantôme du 21ème siècle — et les poètes sont des voyageurs immobiles sur un quai vide — et le passage d’un détritus plastique volant est un signe de notre néant de notre nanan de notre (...)
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Sikelianos, Eleni | Le livre de Jon
6 juillet 2018, par sebmenardLA LUMIÈRE S’ASSEMBLE AUTOUR DES MIENS
La lumière traverse, elle estbelle, aussi ; ainsides yeux des miens. Les miensconvergent sur des autoroutesvers des bus afin de sillonner les belles routesaméricaines, en fredonnant, ils sont aveugles.
Les miens font du vélo près des autoroutres, munis d’armes qu’ils maîtrisent mal, articulant des mots en forme de cercles de fumée qui planent dans un ciel sombre et lointain. Les miens rient dans le noir. Ils n’ont pas de dents dans la bouche ; de là ces (...) -
Sikelianos, Eleni | Du soleil, de l’histoire, de la vision
18 juillet 2018, par sebmenard« Cueillir melons, prunes et pêches, boire et manger, et jouer du bugle toute la journée durant. Telles sont les glorieuses activités auxquelles s’adonne tout fier penseur, lancé dans (cette) course en préparation à la vie éternelle. »(Ralph Waldo Emerson)
p. 90
« À présent : lâcher ce qu’on a connun’être pas étroit, maissomptueux ; trouver un monde, un motqu’on ne connaissait pas »
p. 95
« Un homme peut bien connaître par cœur deux cents noms de couleurs de chevaux en espagnol, et pourtant se faire (...)