La tente est usée nos gamelles de monstre c’est la même chose et combien de liquides — de combustibles — de nuits dehors un arbre craque et le vent se calmera-t-il bientôt nos routes peuvent-elles s’arrêter — nous n’avons de solution à rien pas même à notre étrange désir de tendresse infini désir de routes — des légumes des images et des mots un tipi pour nos prochaines pistes.
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vie de route
Articles
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Je suis un monstre des chemins | 71
6 juin 2016, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | 72
18 juillet 2016, par sebmenardTellement de kilomètres et poussières là dans nos têtes de quoi — têtes de monstres tous les mots se mélangent et personne ne sait — qui rentré qui arrivé qui parti qui est là loup y es-tu ici et maintenant ?
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dans mon sac
15 janvier 2016, par sebmenarddans mon sac
je porte
le moulin à poivre
d’un très cher ami
parce que nous aimons
beaucoup
le poivre
et parce que ce très cher ami
nous avait donné
ce moulin à poivre
un soir il y a quelques années
plus tard
on se retrouvera tous
le poivrier ce très cher ami
nos histoires de routes nos poèmes
et la vie
ainsi
va la route -
Traité des poussières | 26
6 septembre 2016, par sebmenardOccasions de marcher dans la poussière de paille : en traversant un champ pour rejoindre une rivière, en cherchant une grange, une ferme, un coin pour la nuit, en glanant des restes de paille à étaler dans le jardin, entre les cultures et les chemins, en garant sa bagnole, son vélo, dans la paille d’un champ prêté par le voisin paysan à l’occasion d’une fête, sur la route, lorsqu’on s’apprête à déplier une tente pour le bivouac des vagabonds, en suivant les signaux d’un chemin de randonnée qui longe (...)
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Monstre des chemins | 24
9 août 2015, par sebmenardOn entre dans une ville par le Nord et on traverse des avenues déjà connues — un shop une route une ville une odeur — sur une façade on cherche un nom — ils l’ont effacé — sur un boulevard on cherche une image elle est au bout — sur un trottoir on slalome on traverse des marcheurs et des rires — là un homme dort et sa jambe alors éteinte — absente sa jambe — là une femme attend à la sortie d’un shop — là quelqu’un vend un bouquet de quoi de pătrunjel mais qu’est-ce que c’est pătrunjel — plus tard on est dans (...)
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Monstre des chemins | 11
30 juin 2015, par sebmenardOn finit par arriver entre deux rochers et au pied d’une ferme — là — le plus long fleuve d’Europe coule aussi et on s’y baigne — les eaux sont froides et belles — un quelque chose de serpent peut-être vipère passe — un tracteur — des poissons — on dit c’est des truites on n’en sait rien — on avale des morceaux de pain — un navet au goût de fruit l’eau tiède des routes et des poussières — on observe des reflets — le soleil et les arbres — on écoute des bruits — on s’endort là — dans les herbes (...)
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Je suis un monstre des chemins | 58
18 avril 2016, par sebmenardDes poussières des rivières ou des boues des chemins des secousses des milliers de secousses — une voix derrière un mur répond dans sa langue dans ta langue tout se mélange et collines alentours plongent dans le soleil vert vert d’avril — sur ta peau c’est chaud montre-moi monstre tes crasses ta peau chaude chaude des soleils et des kilomètres.
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Je suis un monstre des chemins | 56
13 avril 2016, par sebmenardDes routes on en voudrait tellement — des kilomètres on pourrait les avaler — sur nos chemins on ne comple plus les carcasses mortes ni les bêtes ni les images qu’on oubliera — d’un œil on cherche la suite sur une carte — d’un autre on écoute des chants des soleils — d’un doigt on compte les sous restants — peu à peu notre route il faut le dire nous conduit vers des cabanes et des refuges de (...)
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Monstre des chemins | 7
20 juin 2015, par sebmenardOn passe nos engins nos corps sur une montagne et pluie — c’est des cordes sur nos peaux chaudes et ça fume nos bouches et nos mains zépaules nos doigts serrés là froids — on avance lentement entre les arbres on dit et si jamais un ours mais il n’y a pas d’ours — on monte et on arrive dans un jardin dans une cabane en bois — on dort là — calmes et frais — bois et bêtes — nuits et bleus.
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Monstre des chemins | 6
19 juin 2015, par sebmenardOn arrive dans une ville et des types offrent des liquides — on regarde un fleuve s’écouler et on écoute des pluies — quelqu’un dit : « j’aime ce que vous faites » — un autre dit : « je fais des sous pendant la saison et je file en Australie » — c’est jaune comme une image — nous on passe des coups de fil en attendant des routes — on regarde des montagnes en imaginant leur nom.