Photographies à l’iPod dans Bucarest.
Leurs écrans nos pas sur les dalles en béton - l’odeur de leurs machines - les chronomètres à foules.
Ils avaient des ascenseurs usés rouillés - fallait appuyer sur le bouton rouge et le bruit des chaînes en métal.
On avait bien des points de vue - des lucarnes - on y voyait le jour et les bagnoles - les mots qu’ils utilisaient.
Choses vues.
Choses (...)
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București
Articles
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Journal permanent | 30 juin 2012
30 juin 2012, par sebmenard -
5.02.2012
5 février 2012, par AnCé t.Bucarest, Roumanie, photographie à l’EOS 6D, AnCé t.
http://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Et dans les bouches de métro attendent s’appuient se reposent attendent contre un rétroviseur géant puis partent -
03/05/2011
3 mai 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Roumanie, Bucarest, iPod Touch, ShakeIt.
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croquis, 36
25 septembre 2011, par sebmenard2seconde version2
néons blancs et sueurs s’enfoncent dans la nuit
un type passe qui panier chargé chips
une voix sans fin dans le noir
dehors les villes s’épuisent dans leur monde orange
2première version2
néons blancs et sueurs s’enfoncent dans la nuit
type qui passe panier chargé chips et plastiques
une voix sans cesse dans la nuit
dehors les villes s’épuisent dans leur monde orange
à la sortie des tunnels
droits dans le ciel bleu en lettre rouge et sur fond blanc
Coca-Cola
le moteur (...) -
La plaine est blanche et comme on marche | soutien à Publie.net
18 février 2012, par sebmenardphotographies : SebMénard, Roumanie, Draganesti-Olt - Bucarest, Janvier 2012.
La plaine est blanche est plane plaine - avancer les pas les uns après les autres de pas - à pas et comme le vent souffle raide raide.
Y’a pas - c’est comme ça avancer pas à pas c’est pas possible tous les jours c’est pas - simple et pourquoi on est là - dans cette longue et large plaine et quelles machines nous poussent qu’est-ce que c’est.
La tête contre la vitre ça nous arrive qu’elle nous cogne même la vitre et qu’on (...) -
journal permanent | 21 juin 2014
21 juin 2014, par sebmenardDépart pour Paris – levé tôt le matin – aime assez marcher dans les rues vides d’une ville (on laisse dans le couloir de l’immeuble nos hôtes à charger leurs bécanes).
Visite et discussion longue à Rando-Cycles – ça avance.
Dormir/siester dans un parc lorsqu’il fait chaud – un jour à Bucarest – quand était-ce – peut-être le dimanche 1er juillet 2012 – souvenir de s’être endormi profondément sur un banc entre la chaleur et les bruits de la ville – aujourd’hui c’est la même chose.
Le soir : lire voix haute à la (...) -
Monstre des chemins | 24
9 août 2015, par sebmenardOn entre dans une ville par le Nord et on traverse des avenues déjà connues — un shop une route une ville une odeur — sur une façade on cherche un nom — ils l’ont effacé — sur un boulevard on cherche une image elle est au bout — sur un trottoir on slalome on traverse des marcheurs et des rires — là un homme dort et sa jambe alors éteinte — absente sa jambe — là une femme attend à la sortie d’un shop — là quelqu’un vend un bouquet de quoi de pătrunjel mais qu’est-ce que c’est pătrunjel — plus tard on est dans (...)
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journal permanent | 13 août 2013
13 août 2013, par sebmenardLevé tôt le matin pour guetter "la passation des pouvoirs entre la nuit et le jour" (retrouver ce poème) — le son des bêtes alors.
Des types ont allumé un feu dans un vieux bâtiment.
Béton laissé là.
Maisons occupées.
Photographie interdite.
Le prix de l’essence et de la route.
L’odeur des excréments dans la nuit l’odeur de la merde et les arrières trains de Stasiuk.
L’odeur du gasoil l’odeur des poussières et le froid des climatiseurs.
Dit au moins une fois que voyager en camping-car sur (...) -
croquis, 119
9 janvier 2012, par sebmenardgrosses berlines qui filent à travers la flotte et la buée sur les vitres
les feux passent au rouge entre les immeubles entre les panneaux publicitaires
ça défile en lumière sur les tours ça file sans cesse le flot de bagnoles et le bruit des moteurs
derrière les vitres les types vident des bières dans cette rue
une vieille femme est là qui vend trois bonnets ça sent la friture
un bus freine sur le bitume qui sent le (...) -
Monstre des chemins | 26
13 août 2015, par sebmenardOn entre dans une ville et on trouve un appartement — un endroit enfumé tapé des mots des sons des villes — les lieux de nos nuits — on va dans un shop on remplit un sac en toile et néons blancs — des billets sur un tapis roulant — on dit quelques mots dans une autre langue — on attend devant une porte automatique — ça résonne déjà des sons des danses — quelqu’un tourne un bouton et ouvre une bouteille — quelqu’un dit les mots qui nous attendent et clique sur le nom d’un titre — une chaise un clavier une (...)