« Écrire au fond ne consiste qu’à faire quelque chose, n’importe quoi, sur une page, n’importe quelle page, avant de se dire, au bout du processus, quel que soit ce processus, parfois longtemps après : ce n’était pas ça qu’il fallait faire. Pour finir par recommencer, et revivre inlassablement la même séquence. »
écrit Guillaume Vissac.
de l’eau encoreà gros seaux sur le toitjetée pleine nuit la joiedans le sommeil blotti rendormi
toute la journée belles aversesc’est une joie presqu’inconnuele retour (...)
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Vissac Guillaume
Articles
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journal permanent | 2 septembre 2022
2 septembre 2022, par sebmenard -
journal permanent | 2 septembre 2018
2 septembre 2018, par sebmenardCombien de personnes te disent qu’elles font ça quelques temps, et après elles partent ? Combien de personnes te disent où elles partent ? Combien disent où elles vont ? Pourquoi disent-elles ça ? Combien de personnes souhaitant vivre dans un camion connais-tu ? Combien de personnes en ont marre de ce qu’elles font ? Est-ce important de répondre à ces questions ? Sais-tu encore écouter ? Parviens-tu à le faire tendrement ?
Après les freins, un phare avant et des pneus ? Ça tu saurais le faire.
Ce qui (...) -
journal permanent | 28 juin 2023
28 juin 2023, par sebmenardJ'écoute Faites entrer l'écriture, le podcast d'Anne Savelli. Ce n'est pas une surprise, mais tout ce qui est dit se recoupe avec les problèmes (ou les solutions) que je rencontre actuellement, à l'heure de reprendre la vie de bureau. Il faut voler ce temps de l'écriture et on peut le voler au temps d'angoisse
chez Guillaume
« la poésie est une poire introuvable quand on a soif »Bernard Noël, la chute des temps
et la lumière tiède-chaudedéposée sur les rails les (...) -
journal permanent | 27 janvier 2013
27 janvier 2013, par sebmenardReconnexion et en vrac : le patrimoine commun — quelques textes chez François Bon — le journal de Guillaume Vissac — perdu le reste (j’avais toute une série de pages ouvertes pour noter — prendre en note).
Note pour vociférations : graines — caméras — déjà oublié — (énervation) — la guerre — sans doute quelque chose avec la fatigue aussi et puis les gens qu’on avilie lentement les gens qu’on épuise doucement — les caméras (oui c’est ça) — qu’on braque sur eux et puis un grand coup de gueule mais quoi. (...) -
journal permanent | 8 juin 2016
8 juin 2016, par sebmenardTraverser un continent en avion coûte cinq fois moins cher que le traverser en bateau et/ou en train.
À propos de voix (chez Guillaume Vissac) :
Plus je m'enfonce dans l'écriture normée, plus je me trouve confronté au dilemme de la voix. Même quand cela m'apparaît, sur le moment — sur le moment seulement — satisfaisant, je finis par buter contre une paroi de verre : mais ce n'est pas ma voix. En serait-on réduit à n'avoir qu'une seule voix ? Je me rêve des dizaines de voix (...) -
journal permanent | 17 juin 2020
17 juin 2020, par sebmenardGuillaume Vissac : « il faut m’imaginer chasser-cueillir ».
Ce qui m’étrange et radote, en dedans : chasse-cueille, chasse-cueille, chasse-cueille — tu sais, on peut le dire comme le boxcars boxcars boxcars de Ginsberg :« (…) who lit cigarettes in boxcars boxcars boxcars racketing through snow toward lonesome farms in grandfather night (…) » — et je pense bien sûr aussi au wagons wagons wagons de Fred Griot :« (…)qui fumaient leurs clopes / entre les wagons wagons wagons (…) » — ça ne me dérange pas de (...) -
journal permanent | 12 juillet 2018
12 juillet 2018, par sebmenard« Ce qui me plaît avec lire, c’est la réalité des caractères que je vois imprimés, je peux terminer une page et revenir en arrière, et c’est toujours là, au contraire de se souvenir qui reste toujours flou . Je peux toujours relire alors que je ne peux pas me souvenir vraiment, pas me resouvenir, ce sera faussé. Je ne peux rien revivre, mais lire et relire, ça c’est toujours possible et quelque chose d’identique, même si la lecture est différente, et surtout si la lecture est différente, persiste. » (...)
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journal permanent | 30 janvier 2013
30 janvier 2013, par sebmenardRelire la série train de Mahigan Lepage. Pas oublier que le journal de la cabane d’hiver de Fred Griot est sur la Revue des ressources — lecture passionnante — donne des pistes fabuleuses — menuiserie de mots — cette façon d’isolement programmé — cette façon de reprendre le travail de la main et le travail de l’esprit — et le souhait qu’on formule intérieurement pour nous-même de pouvoir faire de même. La journée à bloquer sur le site pour le mettre à jour (pas réussi finalement) — peu écrit — beaucoup (...)
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journal permanent | 23 octobre 2020
23 octobre 2020, par sebmenard« Croire que les mots ont un sens, c’est faire semblant de croire en la nature humaine. Ces mots sont des sons. »Guillaume Vissac, journal du 21 septembre 2020.
Comment cela a-t-il commencé, pour toi ? Te souviens-tu des premiers signes ? Des premiers mots ? Des premières alertes ? Qui t’en a parlé, la première fois ? Avec quels mots ? Quelles tonalités ? Quels silences ? Et si vous étiez ensemble, te souviens-tu de ses gestes ? De son regard ? De ses absences ? Est-ce que vous vous êtes encouragés (...)
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