route nord estbeaucoup plus frais10 degrés de moins sans doute
de quoi vivre ? ces kilomètres à vélo me permettent de poser des choses — arrêter les activités salariées ? passer à autre chose ? cultiver de la prairie fleurie ? collecter des fleurs, des feuilles ? cuellir des « adventices » ? produire et sécher des petits fruits ? des jeunes pousses ? surtout pas seul ? explorer les lectures-concerts ? rencontrer, partager ? apprendre — faire tout ça, à plusieurs… (je note en vrac)
chez Stevenson, (...)
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Cavafis Constantin
Articles
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journal permanent | 16 août 2021
16 août 2021, par sebmenard -
Prise de notes
2 décembre 2015, par sebmenardQuand elles surgisent écrit Constantin Cavafis — oui les mots sans doutes — les attraper.
Au matin quand on a cette phrase en bouche ou ce morceau de langue — allumer la machine et taper là — dans le noir peut-être encore — ou bien alors que les premiers rayons du soleil chauffent déjà l’atmosphère — assis par exemple et taper sur le clavier posé sur le matelas — sortir d’une cabane et s’asseoir dans l’herbe.
Au soir — quand la fatigue terrasse nos corps nos langues mais on a encore une secouée de mots là (...) -
journal permanent | 2 février 2014
2 février 2014, par sebmenardSais pas trop quoi mais ces derniers jours peu de temps de lecture en ligne et quasiment pas d’écriture – d’ailleurs c’est comme si ça ne se faisait pas ou peu – écrire là – c’est comme attendre des vagues – qu’elles surgissent (Cavafy).
Sans doute que le journal devrait changer un peu (la question c’est : pourquoi ça continue).
Dans ses notes du 25 janvier Guillaume Vissac évoque la fin de l’écriture du deuxième jet de Transoxiane :
Pour pouvoir le relire tranquillement (ce sera, normalement, la toute (...) -
journal permanent | 5 février 2015
5 février 2015, par sebmenardLe matin c’est comme un souffle une respiration lire – le matin c’est quand elles surgissent – le matin c’est quand on se dit que ce poème quand elles surgissent devrait enfin apparaître dans la réserve commencée il y a quelques jours – le matin c’est comme une puissance venue d’où les mots les images on a des plaines entières on voudrait courir dans les herbes et la poussière – on voudrait continuer ce texte commencé là maintenant – on pense à ceux qui définissent la valeur monétaire de la nature et au (...)
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journal permanent | 18 mars 2013
18 mars 2013, par sebmenardFlotte pleine gueule et bien fraîche — dans quelques semaines Jura — penser à ça — et puis voir plus loin. Il faudrait relire les mois précédents du journal permanent — voir ce que ça construit à l’intérieur — ce qui se bouscule — par exemple en ce moment questionnement de cet ordre : partir ou pas boucler la boucle et Master 2 ou pas se former à des techniques de production naturelle de légumes faire des tunes acheter un camion et rouler ou alors des vélos et rouler aussi prendre un bout de terrain et (...)
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journal permanent | 10 mars 2017
10 mars 2017, par sebmenardPeut-être garder en tête ce lieu 49.352522, 20.893591 (Pologne). Mais maintenant, il s’agit de celui-ci : 57.938975, 24.390303 (Estonie) :
Ce serait un van. Souvent on dit un camion. Énumération (ou liste) (le débat est ouvert) : panneaux solaires, poêle à bois, réserve de flotte, soute à vélos, livres, machine & cahiers. C’est l’essentiel (avec le gasoil — concession). Un coin pour poser la machine et y écrire. On arriverait là. Au bord de l’eau. Car c’est au bord de l’eau. En venant du sud, par la (...) -
journal permanent | 3 novembre 2015
3 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est surtout une question d’équilibre — alors on avait voulu rouler vers l’est c’est une question d’équilibre.
Même ici – de temps à autre – besoin d’écrire plus (loupé ma phase langue du matin) – et en faisant des choses en poussant une brouette en montant un mur – elles surgissent – et donc écrire vite un truc entre deux (et retravailler ensuite c’est possible ça ?) – enfin ça me reprend un peu plus tard soleil déjà bas — l’idée du coup de langue et puis ensuite (...) -
prémices | Brouillard
27 octobre 2017, par sebmenard“souvent”dans l’automne c’est dans l’automnec’est làque ça dit
quand tout calmeretombe
quand après chaud chaudvient calme
quand légumes finissentdans conserveset fruitsdans vendange
c’est làqu’elles surgissent
grand nuit au dehorsje marche vers refugecabanegarage « on connaît quantité de refuges dans une vie »(je me répèteje recopie)
là dans le noir dans le noirplein de l’automne
que cherche-t-on ?que ferai-je demain ?comment récolter les racines de raifort ?
où ai-je mismon couteau ?
quelle plaine — (...) -
Cavafis, Constantin | Quand elles surgissent
10 février 2014, par sebmenardQuand elles surgissent
Essaie de les retenir, poète,
même s’il y en a peu qui s’arrêtent.
Les visions de ton désir.
Glisse-les, à demi-voilées, dans tes phrases.
Essaie de les retenir, poète,
quand elles surgissent dans ton cerveau,
la nuit ou dans le plein éclat de midi.
1916
Constantin Cavafis, in. En attendant les barbares et autres poèmes, nrf poésie.
D’un livre un recueil : parfois ne reste qu’une ambiance. De Cavafis, j’ai ce poème.
Souvenir des premières années à l’Université, aussi (...) -
journal permanent | 18 septembre 2017
18 septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Automne. Cette suite. Dehors, ça sent parfois le feu de bois. Il y a des récoltes à faire. Je recopie des mots de Philippe Rahmy, des mots de Fred Griot. Je ne sais pas comment trouver le temps de… le temps de quoi ? J’aime ça les choses là ça. Je note ça, pour y penser, ce qui va surgir (surpris de lire « fleurir » chez Fred Griot, je crois pourtant qu’il s’agit de la même (...)
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