Saint-Florent-Le-Vieil : à Saint-Florent-Le-Vieil on récupère un lit une table et d’autres choses — à Saint-Florent-Le-Vieil on mange dans une boutique on dirait que c’est la cuisine de la maison d’un pote — à Saint-Florent-Le-Vieil on voit la maison de Julien Gracq et le grenier à sel c’est en travaux et je prends une image du nom de la rue de la maison de Julien Gracq on marche un peu au bord de la Loire et on achète quelques bouquins :
En lisant en écrivant, Julien Gracq
Manifeste pour la terre et (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > Loire
Loire
Articles
-
journal permanent | 31 août 2013
31 août 2013, par sebmenard -
journal permanent | 13 octobre 2017
13 octobre 2017, par sebmenardToujours dans le Refonder.
« je me pose la question depuis quelques semaines, mais non, je ferai tout mon possible pour ne pas faire un autre job qu’écrire (en plus de celui de grimpe), je vais me démerder. la prise de risque est là aussi, pas seulement vocationnelle, esthétique.quand on se sait ne pas savoir faire autre de chose de plus judicieux de sa vie, ne pas savoir faire mieux ailleurs, le choix ne se pose finalement tout simplement presque pas. »
plus loin : notion de « Waldgänger » (...) -
journal permanent | 28 mai 2017
28 mai 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Stasiuk (in. Last and Lost) :
« Sulina est un endroit où la disparition prend une belle expression géographique. »
(chose tentée, peut-être dite, dans notre Est lointain ?)
Cette phrase soulignée par François Bon dans Le Grand Meaulne :
« et pour la première fois me voilà moi aussi sur le chemin de l’aventure »
(pourquoi je n’ai aucun souvenirdu récitdu Grand Meaulne ?
et pourtantle souvenir de sa lecturede son tourbillon)
Lisant les dernières lettres (...) -
journal permanent | 21 octobre 2017
21 octobre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Sous la lampe vers huit heures. En face, presque à chaque fois que je lève la tête : des sauts de poissons dans l’eau du fleuve.
« mince les forêts reculent »
(JP Dubost dans Kerouac, in. Et leçons et coutures)
(trouver le Kerouac du Huelgoat)
Lisant Deleuze-Guattari :
« Écrire n’a rien à voir avec signifier, mais arpenter, cartographier, même des contrées à venir »
(in. Mille plateaux, p. 11)
Grand vent au dehors. Cormorans (ce sont bien des (...) -
journal permanent | 30 juillet 2017
30 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Vélo. Fleuves. La ferme du désert, etc.
Me reviennent quelques bribes d’une conversation de la veille (A. disait à J. que ce sera très violent) (première fois que je l’entends dire) (et V. était là nous aurions pu en discuter) etc. (développer)
Dans Hommes, bois, abeilles, Mario Rigoni Stern :
« J’élaguais tout en pensant qu’il fallait que j’écrive un récit, dont je ne trouvais pas le fil : mais qu’être ici avec les gens et travailler avec eux étaient tout aussi (...) -
journal permanent | 26 juin 2017
26 juin 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Podcast de l’émission Sur la route, à Albi à propos de culture, d’autosuffisance, etc.
Permaculture.
Et le jour même, dans le village, à visiter le jardin de celui qui fait des légumes ici, à emmener quelques meubles du voisin vers cet autre lieu, à écouter des grenouilles, à découvrir un fossé quasi urbain, traversant le village (depuis les ruches en haut, et probablement filant vers la (...) -
journal permanent | 30 octobre 2017
30 octobre 2017, par sebmenardJe ne sais pas trop ce que je fais là. Devenirs du roman : écriture et matériaux :
« Le réel c’est de la pierre, de l’acier, de la chair et de l’eau, du béton, des sécrétions, des animaux bizarres, tout ça ne se laisse pas coincer entre les pages d’un livre, ça écraserait ou ça saloperait tout. » (Vincent Message, p. 19)
« De 20 à 30 ans, je n’ai pas écrit de roman. J’en ai à peine lu : seul le réel m’intéressait. Sa perversité, ses ciconvolutions infinies. Je faisais des enquêtes, j’écrivais des articles : (...) -
journal permanent | 20 décembre 2017
20 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Vers le fleuve (face “maison” : bitume ! asphalte ! machine !) — et marchant dans feuilles mortes humides — pluies et sables. Excréments. Ça. Mais là dans ce froid humide (l’eau du fleuve recouvre maintenant la moitié de la digue, au port) — je lis marchant (écoutant les chiens, les moteurs, les trains, les oiseaux — les cygnes ! — le vent, les eaux) — je lis Rick Bass et je pense en silence — pieds dans boue, boue, boue — la fin des Oil notes.
« Il faut se (...) -
journal permanent | 6 août 2016
6 août 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Au jardin : des bourraches — des salades — des mâches — des radis noirs — des radis rouges — des engrais verts. Trucs comme ça.
Tout doucement organiser un coin. Mais s’il sagit de fabriquer des petits livres il faut quand même des ronds. Il faut toujours des ronds en fait. Les estimations disent qu’il n’y a pas de ronds. C’est ça la poésie ou c’est pas la poésie. Le haïku même raté n’y peut rien. Je l’écris :
les estimations disentqu’il n’y a plusun rond
(ça (...) -
journal permanent | 10 décembre 2017
10 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
notes prises le 10/12
beaucoup de vent
(un jour j’ai croisé un Somalien il disait : « ce vent c’est le diable)
je retourne sur le plage finir le poèmeje retourneje retourneavec précautionla terre du poème(j’aère, j’aère)
le poème ne finit paspeut-on finirun poème ?
interminéinterminable
(soleil blanc gris sur le fleuvefleuve remonté
par le vent d’ouestpetites vaguelettes soufflantle blanc dans le blanc jaunegris
et le reflet du poèmedans l’eau)
on trouve (...)