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journal permanent | 7 novembre 2020

samedi 7 novembre 2020, par sebmenard

p. 11 du Dialogues de Claire Parnet et Gilles Deleuze :

 « Les gens pensent toujours à un avenir majoritaire (quand je serai grand, j’aurai le pouvoir…). Alors que le problème est celiu d’un devenir-minoritaire : non pas faire semblant, non pas faire ou imiter l’enfant, le fou, la femme, l’animal, le bègue ou l’étranger, mais devenir tout cela, pour inventer de nouvelles forces ou de nouvelles armes. »


Chez Anne Savelli, l’idée du cadratin et je note : « j’ai besoin de toi pour faire la révolution ma sœur ».

 « n’employer pour rythmer ses phrases que cette sorte de trait appelé tiret cadratin, obtenu sur un clavier par deux traits d’union comme ceux-ci : - - qui se suivent et que la barre d’espace réunit : – »

(…)

 «  l’usage du tiret cadratin pour relier entre elles des phrases – ou des fragments de phrases peut-être – ne faisant que cela pendant un livre entier – n’est pas conventionnel – n’est pas normal si tu préfères – c’est une bizarrerie, autant le dire tout de suite – bizarrerie qui – du reste – je pense que tu t’en rends compte – déjà – au bout de quelques lignes – consiste à forcer le lecteur à suivre un rythme imposé par l’auteur – ou l’autrice – un rythme que le lecteur – la lectrice – ne pourront jamais modifier et voilà qui est difficile à avaler n’est-ce pas – difficile quels que soient l’âge et les habitudes du lecteur – ou de la lectrice – qu’il ou elle lise beaucoup ou non – il n’y a aucun complexe à avoir là-dessus, sache-le, c’est pour tout le monde pareil – avec ce fichu tiret cadratin placé un peu partout on ne peut pas aller à son propre rythme – et donc »

Noté là, y revenir. Mot clé ponctuation ?