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croquis, 34 | A propos des croquis, dans le train

dimanche 25 septembre 2011, par sebmenard

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Tu aimes beaucoup écrire dans le train. Tu aimes écrire pendant que tu te déplaces. Le train te permet d’écrire assez facilement puisque tu n’es pas obligé de le condurie et qu’il offre ce qu’il faut de confort pour poser l’ordinateur et taper. Souvenir de certain train et d’autres plaines poussiéreuses, ça n’était pas possible. S’asseoir déjà n’était pas possible. Les vieilles femmes chantonaient la tête appuyé contre la vitre. Les types fumaient des clopes les pieds dans la pisse. Tu ne sais pas vraiment. Il est à peu près clair que le paysage lui-même te donne envie d’écrire. Pour ce trajet, avec le plein soleil des plaines du Sud sur la vitre, obligé de fermer les rideaux. Les types parlent accoudés aux rambardes autour, la plaine s’étend sans fin entre les deux gares, il fait chaud. Ca sent la poussière et les détergents. Le vent s’engouffre à travers les vitres et le ciel bleu tu le vois à travers la buée. Tu ne penses pas. Tu es incapable de penser.

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Tu aimes beaucoup écrire dans le train. Tu aimes écrire pendant que tu te déplaces. Le train te permet d’écrire assez facilement puisque tu n’es pas obligé de le conduire et qu’il t’offre ce qu’il faut de confort pour poser ton ordinateur et taper. Souvenir de certain train et d’autres plaines poussiéreuses, ça n’était pas possible. S’asseoir déjà n’était pas possible. Les vieilles femmes chantonnaient la tête appuyé contre la vitre. Les types fumaient des clopes les pieds dans la pisse. Tu ne sais pas vraiment. Il est à peu près clair que le paysage en lui-même te donne envie d’écrire. Pour ce trajet, avec le plein soleil des plaines du Sud sur la vitre, obligé de fermer les rideaux. Les types parlent accoudés aux rambardes autour, la plaine s’étend sans fin entre les deux gares, il fait chaud. Ca sent la poussière et les détergents. Le vent s’engouffre à travers les vitres et le ciel bleu tu le vois à travers la buée. Tu ne penses pas. Tu es incapable de penser.