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journal permanent | 20 mai 2018

dimanche 20 mai 2018, par sebmenard

Je ne connaissais d’Eleni Sikelianos que des poèmes (Du soleil, de l’histoire, de la vision et Le poème Californie chez Gréges, ou encore Le Tendre Inventaire des vivants et des morts chez Joca Seria) — j’ai pris un grand vol entendant vendredi soir Eleni lire des extraits du Livre de Jon, d’autres d’Animal Machine (Claro, traducteur lisait en écho…) — lisant Le livre de Jon, dans son éclatement exaltant j’ai la voix d’Eleni Sikelianos qui danse en anglais (il faut entendre cette voix dire !) — et aussi celle de Claro. Je corne et annote le livre sans cesse.


connais-tu la puszta hongroise ?
connais-tu les confins, « la Krajina serbe » ?

 « Et pourtant, le dessin vous happe et vous captive toujours par un détail marquant, inoubliable : l’impact en forme de patte d’ours d’un obus sur le trottoir, les phalagnes osseuses d’une vieille dame qui réchauffe ses mains sur des braises, la boue qui s’accorche à la semelle d’une basket, le canon luisant d’un pistolet-mitrailleur. »

(Emmanuel Ruben, à propos des créations de Joe Sacco) (dans Le cœur de l’Europe)


dans Quitter les viles, est-ce qu’on trouve Travnik ?


 « Nous fabriquons assez d’emballages plastiques chaque année en Amérique pour emballer tout l’État du Texas. Dire quelque chose là-dessus et sur les étoiles. »

Sikelianos, Eleni, Le livre de Jon, traduction de Claro, Actes Sud, p. 92.