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journal permanent | 11 décembre 2017

lundi 11 décembre 2017, par sebmenard

Grand vent. Qu’en est-il dans les cabanes, dans les yourtes ? Dans le contrat il est question de garder le silence. Garder le silence sur quoi ? Jusqu’où l’ouvre-t-on ? Pourquoi ? De quelle manière ? Que disent les mots ? Pourquoi continuer de les écrire ? J’ai les doigts froids — gourds. C’était l’autre jour, mais incapable de le retrouver. Un pain au chocolat à la boulangerie, combien ça coûte ? (question entendue dans le train) (car je prends le train). Je ne sais pas ce que je décharge (de quoi suis-je dépositaire — par exemple : après un atelier, après une journée de formation, après une rencontre — et donc : que décharge-t-on dans ça ?) (écrire ce texte)


ouvrir un autre dossier
un autre fichier
un autre carnet
cela changera-t-il quelque chose ?


la nuit défile derrière la vitre


mettre un extrait de Comment pensent les forêts ?


quoi pour pousser la machine encore ? (une insatisfaction ?) — vivre en poésie quelle belle idée (et je ne pourrais — quitter les villes (c’est un vieux nom, dépassé, oublié) sera forcément de ce mélange prose et vers, espaces vides et boues, poussières et feux, je ne pourrais faire autrement) (rien de grave !)


un mètre et quelques de bouquins, dans l’espace à lire