Train pour Saumur. J’aime photographier ce vieux panneau en bois — laissé de côté — au bout du quai.
Pour ce bout du chemin — je fonctionne comme il y a quelques années avec les monstres (ils sont dans Soleil gasoil) : c’est un mouvement qui vient du carnet, qui entasse différentes strates de mots (on peut dire ça, des mots ?), des mots entendus, des mots recopiés, des mots venus de la bouche, d’autres d’un endroit étrange (tête ?), des mots du souvenir, des mots de l’ici & maintenant, et d’autres que je ne dis pas, que je ne sais pas.