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journal permanent | 25 avril 2017

mardi 25 avril 2017, par sebmenard

Deux voyageurs arrivés dès le matin, à huit heures. Leurs vélos. Comme on évoque des routes, des lointains, le Danube, ça.


Commande d’écriture (y repenser).


« Il y a comme une sorte d'affrontement entre le vote utile et le vote fascho actuellement en France. »

Quentin Leclerc, en ses Relevés. Que je complète immédiatement des questionnements de Joachim Séné :

 « J’ai longtemps cru que je voterai blanc lors d’un second tour comme celui-ci, identique en tout point à celui de 2002. Causes et conséquences. Je comprends parfaitement l’abstention ou le vote blanc dans ce cas, d’autant plus que je ne l’ai pas pratiquée en 2002, et que la pilule a été difficile à avaler en constatant plus tard que Chirac n’avait strictement rien à faire de ses 82% et de mon avis de gauchiste sur son gouvernement d’extrême-droite. Plus largement, pourquoi voter pour le poison au pouvoir qui provoque la montée d’un autre poison qui cherche le pouvoir ? Surtout quand ces poisons semblent identiques à de nombreux égards. Chirac et Sarkozy après 2002 avaient créé le ministère de l’identité nationale. Les politiques racistes et anti-ouvrières se sont déchaînées, de la réforme des retraites au Non ignoré du référendum ultra-libéral de 2005, et cela jusqu’à Hollande, Ayrault et Valls, anti-roms, anti-musulmans, anti-ouvriers ; on le sait. Pourtant, il semble qu’une obligation de voter se fasse sentir — est-il juste de penser que si ce vote de "barrage" n’était pas appliqué, quelque chose prendrait fin du monde tel qu’on le connaît ? Et dès lors, comment appeler ce qui ne ressemble plus à un vote ? »