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journal permanent | 24 février 2017

vendredi 24 février 2017, par sebmenard

hier, je pense à Jacques Dupin1
je pense à des questions d’A.
à des fatigues
et des voix

je suis off
(peut-être bien)

et s’il suffisait de
se réjouir de la vision
(floue)
de quelques fenêtres
dans la nuit ?

  1. Que je ne connais pas. Mais dont je lis : « La poésie telle qu’elle est reçue, ou plutôt éconduite, égarée, perdue de vue, me suffit et me comble. Elle n’est pas et refuse d’être un genre littéraire, un produit culturel, une marchandise éditoriale. Elle est par bonheur déficitaire dans les calculs de marketing. Elle est irrécupérable dans l’ordinateur de la diffusion et la herse médiatique. Elle n’a pas de rayonnement au sens où vous l’entendez car elle a renoncé, depuis le premier jour, à l’éclat public, pour l’irradiation dans le corps obscur, la déflagration invisible et les transmutations souterraines. Elle est écriture vivante, écorchée – ou non-écriture en activité dans le sous-sol de la langue – ou projection du désir et des mots de chaque jour dans le balbutiement du futur. Donc absente du marché. » ↩︎