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journal permanent | 15 juillet 2015

mercredi 15 juillet 2015, par sebmenard

99km.

Komarom — Vac.

Beau temps – à quelques moments nuages blancs parfaits presque – alignés réguliers – au soir belle lumière du soleil sur ciel tout à fait dégagé – le Danube orange.


Baignade du matin – les eaux fraîches le matin (imaginer un rythme : se lever et nager – de l’eau fraîche – du thé peut-être – puis écrie).


Des usines d’un autre temps – sur l’une d’entre elle des statues des ouvriers au travail des soldats – les guérites pour surveiller quoi – un chien endormi sur le béton – le béton : des planches des plaques entre elles des herbes — le béton ou le bitume généralement imparfait – la rouille aux fenêtres les toits – j’essaie de trouver ce qui se déclenche – ce qui fait la différence – je cherche – à l’entrée d’un village les baraques de plus en plus proche mais toujours devant un espace (je ne retrouve pas le mot exacte) — parfois un banc (quelqu’un pour être dessus) – un type file sur un cyclomoteur – l’odeur du mélange – son casque – une bagnole garée là sur la route - un type pour aller lent sur un vélo usé rouillé – un autre pour remplir dix litres d’eau potable à la fontaine du village – wi-fi gratuit pendant trente minutes - la bière en bouteille en plastique…


Toute la journée je pense à la voix de dingue – j’avais du me perdre en route – c’est surtout qu’il faut se libérer tout à fait – y’a pas de règles en fait – voilà c’est ça – mais ceci : en roulant toujours des dizaines de morceaux de phrases qui viennent des bouts de trucs qu’il faut noter car tout s’oublie ensuite.


On trouve une connaissance en arrivant à Vac – on cause on regarde une place on descend une bière – on apprend des trucs on note dans un carnet des mots — un avion au dessus asperge la ville d’insecticide.


On allume un feu pour repousser des insectes – on écoute des bateaux filer sur le fleuve – on avale un plat dans le noir – on s’endort – complets (monstre des chemins).