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journal permanent | 17 février 2015

mardi 17 février 2015, par sebmenard

Un d’entre eux dit que ça ne sert à rien (il a raison) – ajoute qu’il n’a pas besoin de ça (il a raison) – ajoute qu’il ne peut pas — dit que ça marchera quand même – dit que ça nerve – dit que les heures c’est tout – dit qu’une personne qui n’a pas les moyens sera quand même reçue – tout ça – je le garde pour leurs mots - mais je ne sais pas quoi en faire (là ce matin – c’est trop).


Suite : lorsqu’on se retrouve face à sa propre impuissance – dans le même temps l’inadaptation de nos outils - le besoin de poser (pauser ?) les choses. 


Suite (bis) : à un moment précis – l’une d’entre elle dit que les larmes les pleurs c’est seulement parce qu’elle a vu une tête voler une tête tomber – pendant ce temps – au même moment – l’un d’entre eux dit que pour lui c’est pareil que pour lui toute la famille a disparu – un seul il dit – et c’est lui – pendant ce temps – presque au même moment – ils sont plusieurs qui disent qu’ils connaissent bien là-bas – le coup des 9 têtes tombées – un autre dit peut-être 11 (pour ma part ça fait beaucoup).


Suite (ter) : à des questions d’ordres déontologiques – philosophiques – humaines – émotionnelles – entendre qu’avec l’appel de marché qui vient de sortir le temps manque – cette puissance destructive

va

petit

que la tendresse anthropogène

et la sensualité de notre essence

te soient un soutien chaud

et puissant