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Le dialogue à rien qu’un seul qui parle

samedi 25 décembre 2010, par AnCé t.

La vieille ville de Naplouse c’était un vendredi – on est arrivé en service après avoir traversé de grandes plaines – personne dans les rues à entendre les minarets seulement – dans une ruelle la tête passe à travers une porte – ce sont d’anciens termes il y a encore les squelettes des fontaines au centre – la pierre est belle - « you want to go inside ? There’re friend of mine » quatre hommes là – la face bien marquée par la vie, l’intifada même - « welcome my friend » fou comme une relation humaine peut s’établir entre individus comme ça naturellement – maintenant il font des loukoums ici - « taste it » - « no no take it it’s a present » - Il habite juste à côté Fathi, enfin non lui il habite plus haut avec sa femme et ses deux filles – ce sont ses parents voisins de la confiserie - « if you want to come inside my house you are welcome and my mother’ll make a diner - you know the kunafeh ? My father cook it it’s really good it’s a kind of tradition you know » Lui il travaille à Ramallah dans la téléphonie mobile il s’y rend régulièrement et il est plutôt satisfait car il y a dix ans il ne pouvait pas sortir de Naplouse – il avait une voiture oui mais impossible de passer les checkpoints trop risqué de toute façon l’armée israélienne était partout – couvre feu évidemment - « when i was a child, when I was 8 i didn ’t go to school for 5months cause we couldn’t go outside, out of the house it was too dangerous » alors oui maintenant avoir sa voiture pouvoir aller à Ramallah on comprend – enfin je n’sais pas – mais on voit –


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