journal permanent | 19 mars 2014

Je ne pensais pas que parler bagarre à l’école nous emmènerait à la guerre en Somalie et au mot shebab (mais maintenant qu’on y est parlons-en).

Photos en ligne / hors ligne chez Anne Savelli : des choix faits pour mettre en ligne en fonction du fichier lui-même (poids de l’image – aspect pratique)– et puis garder des images – ne pas les montrer – pendant un temps sans doute – ou bien toujours.

En parcourant les centaines de notes stockées dans nvAlt (en réalité c’est pour les supprimer) il s’avère que le 3 janvier 2013 j’ai noté ce poème de Pablo Neruda :

J’allais sur le chemin crépitant :
le soleil s’égrenait
comme un maïs ardent
et la terre chaleureuse
était un cercle infini
avec un ciel là-haut,
azur, inhabité.
Passèrent,
près de moi les bicyclettes,
les uniques insectes de cette minute sèche de l’été,
discrètes, véloces, transparentes :
elles m’ont semblé simples mouvements de l’air.

Pablo Neruda, “Ode à la bicyclette”, Troisième livre des odes (1957 ; Gallimard, 1978)