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journal permanent | 3 avril 2013

mercredi 3 avril 2013, par sebmenard

Écrire c’est certainement affaire de longue haleine — course de fond en fait — pour atteindre le bon pas — le rythme — trouver les mots pour dire l’essentiel très exactement.


Quelle raison peut-on trouver à la réécriture au ponçage de morceaux écrits il y a plusieurs années maintenant — quelle raison peut-on trouver même à les avoir écrits — sinon que c’est à dire.


BO : Howlin’ Wolf.


À nouveau dans le journal de Fred Griot — ce passage concernant le métier d’éducateur — ce qu’on met en travail et peut s’arrêter rapidement — très vite — et alors comme on regarde nos échecs immobiles.

ce « gâchis », choquant, je l’avais déjà plusieurs fois vécu lorsque je travaillais dans l’insertion, la médiation, avec de nombreux jeunes que j’avais pu suivre plusieurs années, avec parfois des avancées notables, en particulier lorsque l’on partait s’extraire, lors de stages, de camps en pleine nature, mais dont le bénéfice malheureusement se dissolvait le plus souvent assez vite dès le retour.

Le soir grosse fatigue et les déchets — pensé aussi à des trucs qui énervent et le boulot — les contrats qu’on invente désormais — un 9% pour elle — et quoi d’autre — des offres est-ce qu’on en a encore — elle dit on vivra sans doute pas dans ce pays — c’est sans doute vrai — ce qui me vient en tête c’est le lire mais ça le fera.


Après je pense que libérer cette foutue langue ça ferait pas de mal.