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journal permanent | 18 février 2013

lundi 18 février 2013, par sebmenard

Penser à faire une sauvegarde de la base — penser à compiler le journal permanent du mois précédent dans un bout de fichier et mettre en place un fonctionnement différent de façon absolument urgente.


Lundi train du boulot — fatigue encore plus lourde — les yeux ont mal dans les oreilles du son pour s’activer.


La route — remarqué ceci : les premiers textes ont été écrits après avoir sélectionné une image — puis mis en ligne — les derniers ont été écrits dans un premier temps puis c’était trouver une image dans le tas.


On ferait des feux — on aurait encore le droit de faire des feux — lorsque les nuits viennent lorsque les hivers lorsque les jours s’étirent peu importe — on allumerait un feu on ferait brûler des morceaux des trucs au bord d’une rivière au bord d’une route — on parlerait autour du feu — il y aurait


Vu dans le train suite de la réflexion sur Voix-haute.net concernant le boulot.


Dans le journal de Guillaume Vissac — c’est tout de même passionnant cette façon de traduire — la lenteur du geste et son application c’est cela aussi — personnellement je ne traduis rien — n’ai jamais tenté de traduire quoique ce soit — ou bien des morceaux de chansons — mais c’est aussi de cette façon — à voir les autres (Suel Vissac Bon...) — qu’on trace nos chemins.


Ah oui ceci qu’il faut relire (Perec et Kafka)


Fred Griot — tout leur noir — quand Fred Griot dit son texte les sons existent vraiment — les sifflantes sifflent les plosives explosent les fricatives fricatent ou quelque chose dans le genre — et puis ce wagon wagon wagon je ne peux pas m’empêcher de penser au boxcars boxcars boxcars — reste que cette voix est peut-être celle qui m’a le plus secoué ces dernières années — voix qui donnent une énergie immense dès le matin.


Cette catastrophe quotidienne.


Quand le train démarre je clique sur le bouton lecture et c’est la voix de Daniel Biga avec le sons d’Alex Grillo qui s’enfonce dans la tête — cette secousse la première fois que j’ai lu Daniel Biga.


Relecture de certains morceaux des fantômes — travail très lent — sur le trajet du retour j’ai le temps de faire un texte un seul — et puis vidé.