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journal permanent | 24 octobre 2012

mercredi 24 octobre 2012, par sebmenard

Dans le train du matin j’enchaîne des articles d’information sur l’iPod (écouteurs puissance maximum j’écoute A Hawk and a Hacksaw ainsi que des remix de Chinese Man) et Le Cantique de la paranoïa de Daniel Bourrion (troisième lecture) et c’est magnifique quand le train arrive en gare je n’ai pas du tout envie de descendre et je reste même un peu assis dans le train (pendant ce temps-là le wagon se vide).


Concert live de Zenzile — j’aime la puissance à la fois rock et dub de Zenzile.


Le soir c’est le dépit — petit bilan : j’étudie depuis l’âge de dix-huit ans tout en travaillant en parallèle — j’ai ainsi pratiqué différents métiers plus moins précaires : assistant d’éducation — intervenant français langue étrangère — intervenant informatique — ouvrier en ferme biologique — animateur socio-culturel (lapsus magnifique : j’ai tapé dans un premier temps socio-cultruel) — enseignant suppléant en lettres modernes.

Travailler me permet entre autres choses de payer le loyer de notre appartement ainsi que les diverses charges que comporte le fait d’habiter quelque lieu — d’acheter diverses provisions me permettant de me nourrir — payer mes transports ainsi que différents outils qui me sont essentiels — me permettre un stage à l’étranger au moins.

J’ai toujours réussi à discuter avec les enseignants universitaires de mes formations — ce qui m’a permis selon leurs choix et conseils de valider mon parcours selon différentes modalités — non sans difficultés parfois il est vrai — mais cependant je n’ai jamais été dans une situation particulière individuellement — d’autres étant généralement dans le même cas.

Désormais inscrit en Master 2 — il a été remis en cause très récemment la possibilité de valider la formation que je suis (ainsi qu’AnCé t.) — en cause un trop grand absentéisme du à mon emploi actuel — l’impossibilité d’organiser des modalités d’évaluation s’adaptant aux besoins d’étudiants dispensés d’assiduité — l’injustice certaine (sic) que provoquerait la différenciation des types d’examens pratiqués (j’ai toujours connu des systèmes similaires) (et passant sous silence l’injustice que constitue la répartition des bourses — allocations et autres aides — je n’en dispose pas et n’ai jamais pu en profiter) — le côté trop particulier de notre cas en regard de la règle générale...

La discussion que nous avons pu mener à ce sujet récemment n’a — en aucun cas — abordé le sujet de nos travaux de recherche — les motivations qui nous incitent à travailler tout en étudiant — les motivations qui nous incitent à étudier tout en travaillant (ce ne sont pas les mêmes) — nos parcours et projets — la situation financière d’un étudiant en 2012 — toute chose qui n’ont — bien entendu — aucun intérêt dans une discussion de ce type.

Nous sommes désormais dans l’attente d’une décision d’un certain conseil de formation qui devrait statuer sur la marche à suivre pour l’année universitaire à venir.

(Nous sommes cette génération poussière)