Je finis Melville — Bartleby — à mon voisin dans le train qui me demande de quoi ça parle je me retrouve tout à fait incapable de l’expliquer et pourtant très satisfait de cette lecture — parfois pas la peine de s’y questionner — ce que ça nous apporte — lire — ce qu’on y voit (la grande ville américaine qui se construit — la mort — un type broyé dans le grand ensemble et pas la peine d’essayer) — et maintenant je voudrais une belle édition numérique de Moby Dick à me mettre sur la machine.
A la médiathèque errer dans des rayons — incapable m’y retrouver et le moteur de recherche de la machine n’aide pas vraiment pas — trouve des bouquins concernant typographie et écriture numérique manuscrite — genre de trucs que j’aimerais avoir à la maison tout le temps — pour regarder.
En fin de journée je me dis j’ai assez bossé pour payer une nouvelle machine à lire j’achète une Kobo Glo et j’avale Emmanuel Delabranche et Sarah-Maude Beauchesne.
Quand la nuit vient certains parlent parlent derrière un micro et l’odeur de la bière artisanale.
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