Qui leurs pas sur le bitume - leurs pas sur les pavés crasses - leurs pas dans les rues vieilles et carcasse de bagnole l’odeur d’une viande qu’on grille - leurs pas sous le soleils ils marchent béats ne savent qu’une chose et marchent - béats complets titubent et matent.

Qui se perdent fous - et ça résonne encore les cordes d’un oud qu’on frotte en plein soleil - baraques immeubles - minarets - coupoles paraboles toutes sur les toits - l’odeur du bitume et des déchets conteneurs poubelles - leur haleine whisky thé - leurs têtes - dédales et chaudes comme les rues.