Qui marchent sous le soleil et naviguent à vue mousses égarés - où sont leurs phares où sont leurs balises - et s’achoppent échouent sur les récifs de leurs rêves - sur des carnets sur des cartes usées - ils marquent d’une croix et de quelques flèches leurs trésors c’est des cailloux.

Qui épuisent les hôtels les baignoires rouillées ne savent plus vraiment où sont leurs corps et sueurs - derrière les barreaux en fer ils n’entendent rien sous les étoiles parfois des voix elles disent - y’a qu’une mer à traverser ici y’a rien ici c’est pas pour nous - les volets restent ouverts derrière les barreaux tous ils marchent.