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À Bucarest (j’aime cette ville pour y passer – j’aime y passer la traverser – aller dans un café un atelier – sur un boulevard – rester quelques jours dans la ville puis repartir).
À M60 pour travailler un peu (si j’avais eu le livre je me dis – j’aurai causé du livre à ceux de M60 peut-être que ça leur plairait le livre).
Le hasard fait que Roger tombe sur cette question : « je me perds de vue » (quel poème déjà disait ça) et qu’en fait — c’est lui — c’est son (...)
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Lahu Roger
Articles
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journal permanent | 19 octobre 2015
19 octobre 2015, par sebmenard -
Chants | quelque chose que je rends à la terre
12 octobre 2019, par sebmenardvent de froidciel changeantpluies passantvers l’est
pruneliers blancs dans brund'ici làdans brun bleu
les pois ont germémoins que je l’espérais maisles oignons sortent les aulxles fèves
centaines de pousses de plantainsétrange plaisir à faire passer la lameencore neuvede la faux sur les feuilles de plantainje suis debout et je répètela même chose(monsieur, pourquoi dans vos poèmesil y a autantde répétitions ?)
je suis debout je porteles motset du fumier de fermeet c'est la même intention : (...) -
Lahu, Roger | Petit traité du noir sans motocyclette (sauf une in extremis)
13 juin 2017, par sebmenard« où rien n’a ni lieu ni feu(mais au loin quelques signaux de fumée)(à vue de nez)(dans le noir le nez importe) »
p. 27
« depuis peu j’ai de la compagnie dans mon noir. oui je dis bien « mon » noir — les hommes ont une tendance spontanée à l’appropriation, mon ceci, ma cela, mes trucs, mes machins, et souvent ils s’enorgueillent de ces possessions — pourtant éphémères : le temps d’une vie d’homme aussi volatile qu’un pet de moustique d’un tempête force 10.une mouche.dans mon noir bombine une mouche. je (...) -
prémices | Brouillard
27 octobre 2017, par sebmenard“souvent”dans l’automne c’est dans l’automnec’est làque ça dit
quand tout calmeretombe
quand après chaud chaudvient calme
quand légumes finissentdans conserveset fruitsdans vendange
c’est làqu’elles surgissent
grand nuit au dehorsje marche vers refugecabanegarage « on connaît quantité de refuges dans une vie »(je me répèteje recopie)
là dans le noir dans le noirplein de l’automne
que cherche-t-on ?que ferai-je demain ?comment récolter les racines de raifort ?
où ai-je mismon couteau ?
quelle plaine — (...) -
journal permanent | 31 mars 2017
31 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
une journée qui commencepar le constatde l’absence du mot-clé Tardieu, Jeandans le Diafragm
et qui répare cet oubli, ce manque, ce trou béant(le vide ! le néant ! l’oubli ! la brume !)
ne peut être une journéemanquée
(qui plus est lorsque c’esten recopiant un poème de Roger Lahu)
Et si tu écrivais les choses sur des rouleaux de papier de calage, de rembourrages ? Est-ce que ça changerait la « teneur » des choses (des poèmes ? des mots ? des calages ? des (...) -
journal permanent | 9 septembre 2017
9 septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
pluie (si seulementpouvais dire ce « truc » de la pluie)
ai recopié tout le texte de l’oursdans les 7500 mots
à reprendre à tête « posée »
regardant Ulysse’s Gaze sur le conseil de Roger Lahu je pense ensuite à Quitter les villes — et je note en vrac : temporalité variable, retour, flash, non signalés la colonne, c’est le récit des traversées de ville, les routes les écarts, ce sont les personnages on reste dans la poussière, la brume, les bois d’ailleurs, (...) -
journal permanent | 4 décembre 2017
4 décembre 2017, par sebmenardSuite au message de Roger Lahu, j’ajoute bien sûr (mais à quoi ?!) :
Norman MacLean (La rivière du sixième jour)les Oils notes de Rick Basset revenir à Gary Snyder.
“ Lorsqu’une femme vient de couper les racines d’un jeune cèdre, elle commence par invoquer l’arbre : « Regarde-moi, ami ! Je viens te demander ton habit car tu es venu par pitié pour nous ; il n’y a rien en toi qui ne puisse nous être utile, car telle est ta volonté : tout nous est utile en toi, parce que tu as réellement voulu nous donner (...) -
journal permanent | 11 juillet 2017
11 juillet 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Et route vers l’est ou ce qu’on en pense (en écoutant, par exemple Tinariwen) — et chape de chaux (exactement) — et des Lointains dans le dialogue et fous et différents et flux et tout ça tout ça tout ça. Tout le jour tenu dans ce dernier coup d’œil furtif, et quelque chose on imagine un feu. Et te voilà à rouvrir un livre :
« je ne sais pas vousmais moi l’odeurdes feuxme trouble
presque m’enivrem’exhausse
je me cultive sur brûlisles feux j’y apprendsà liremes (...) -
journal permanent | 20 décembre 2016
20 décembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
On coupe tous beaucoup beaucoup. Je sais pas si c’est bon. Chez Daniel Bourrion Saint-Avold évoque des peintures et des murs — d’autres temps (ici — je veux dire : pour moi — c’est le nom d’un péage vers les routes de l’Est — à l’époque où il s’agissait de payer l’asphalte qui mène aux routes de l’Est).
Un repas surprise (presque) (disparition de la brume) (apparition du soleil derrière la vitre) (des tartines au four) (j’écris si lentement si doucement) (fini La (...) -
journal permanent | 24 février 2017
24 février 2017, par sebmenardhier, je pense à Jacques Dupin1je pense à des questions d’A.à des fatigueset des voix
je suis off(peut-être bien)
et s’il suffisait de se réjouir de la vision(floue)de quelques fenêtresdans la nuit ?
Que je ne connais pas. Mais dont je lis : « La poésie telle qu’elle est reçue, ou plutôt éconduite, égarée, perdue de vue, me suffit et me comble. Elle n’est pas et refuse d’être un genre littéraire, un produit culturel, une marchandise éditoriale. Elle est par bonheur déficitaire dans les calculs de (...)