habitat : peu importe sa taille, mais besoin des essentiels (où dormir, où manger, où travailler, où se laver — et concerne chacun au sein du foyer… et la possibilité d’aller et venir dehors, la possibilité d’être au dehos)
un rapace tourne dans le cielpremiers jours de l’annéedix ou quinze degrés« c’est le premier hiver où il fait si chaud »dit mon fils de 5 ans
la poésieest-elleun étatd’auto-hypnose ?l’état de flowde concentrationintensel’être làdu poèmec’est la vievraiment làquand làtout est là
une (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > sauf la poésie
sauf la poésie
Articles
-
journal permanent | 3 janvier 2022
3 janvier 2022, par sebmenard -
journal permanent | 27 avril 2022
27 avril 2022, par sebmenardpour la poésierien de mental
de la mécaniqueseulement de la mécaniquerien que de la mécanique -
journal permanent | 2 décembre 2021
2 décembre 2021, par sebmenardlune encore plus finejaune fine fineau nord
qui ne connaissent pas leurs ancêtresparlent parfoisd’une ethnieune langue perduequelque choseet peut-êtreils en viennentou peut-être pasmais ne savent pas ne savent pas ne savent pas
mais parfois en état de poésie si connecté au tout le tout le tout s’aboie en dedans en pleine langue bien pendue pour une fois — comme si de rien n’était. -
journal permanent | 26 septembre 2021
26 septembre 2021, par sebmenardLivre que j’aimerais voir arriver en Europe : Quand je ne dis rien je pense encore (Camille Prud’homme Readman)
soir d’automneencore sec je n’ai plus les mots
où est la lune ?où va mon ami ? quelque chosesuspendu
je parle aux bêtesje parle aux grainesl’équinoxerépète
course à pieds ce matinlavé
ce soirje sais qu’A. va partirbientôt là
je ne crois plus vraimentaux histoires de guerriersdans la Chine de l’an Mil
on verrademain
La poésie ne sert à rien, d’accord. Je veux dire : je sais que la (...) -
journal permanent | 23 août 2022
23 août 2022, par sebmenardle frais cresson bleu ça ne je connais pas les yeux sauvages ouverts sauvage la vie ça fait parfois une coulée les mots — un déversoir à graminées — et de pruneliers, de merisiers, de mûriers, de plantains — or écoute-moi bien : puisque toutes choses dans la nature se déroulent avec une certaine nécessité éternelle et une souveraine perfection — puisqu’une auge t’attends en bas d’un champ, un pré, un coteau, alors tu seras cette bête assoifée.
quand c’est flairer les eaux troubles, profondes, fraîches, (...) -
journal permanent | 19 novembre 2022
19 novembre 2022, par sebmenardsauf la poésie qui ne peut résister en tant que poèmequi sera du silenceelle est un silence enfoui braille abîme tant que le poète ne questionnera pas tout ce qu’il domine et exploite pour mieux être poète— je veux dire :le pain l’énergie les terres rares et les bêtesmortes ou non du poème
-
journal permanent | 13 juillet 2022
13 juillet 2022, par sebmenardà la poursuite d’un silenceun son continu lentquelque chose blancpeut-être
soleil gros chaud casse et jusque la nuit
après ça tourne dedans
est-ce bien avecles mains du poèmequ’on touche les chosesla pulsationessentielle ?
soiravons roulé plein ouestet approché l’océanmoustiquaire montéedans un jardin grand grand le foin
puiser là -
journal permanent | 10 mars 2022
10 mars 2022, par sebmenardparler justepenser justeaimer juste
-
journal permanent | 14 juillet 2021
14 juillet 2021, par sebmenardj’aimerais savoir si la poésieplutôt quesauf la poésie ?
mais il faut ré-écouter Daniel Mille et le texte « je voudrais pas crever »
plus tard : Vincent Peirani live, Kashmir to heaven, D’jazz à Nevers 2018.
j’essaie un poème pour Philippe :
solstice déjà bien passéplein ouestlà-bas fleurs jaunesonagres
ou encore
fin de printempsj’assiste à l’ouverturejaune astre là terre des onagres(tout va si vite)
ou même
fin de printempsj’assiste à l’ouverture jauneastre là terre des onagres(tout va si vite)
oui (...) -
journal permanent | 25 janvier 2022
25 janvier 2022, par sebmenardmatin de janvier-2°Chumide
la brumeépaissegriseen gouttes froidespasseles tissus la tête
brume dedans
passant le longdu fleuvedans brume épaissecomme dans la viedans brume épaisse tu voisj’y vois les remous
brume tout le jourdans cet épais
le reste du tempsj’avance dans cette épaisseignorance étrangebrume — je ne saisrienet tout continue